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Sommet africain sur l’énergie : 30 chefs d’états et de gouvernements s’engagent à soutenir l’accès à l’électricité

Mardi 4 Février 2025

30 chefs d’états et de gouvernements d’Afrique, se sont engagés à mettre en œuvre « des réformes et des mesures concrètes, afin d’élargir l’accès à une électricité fiable, abordable et durable, pour alimenter la croissance économique, améliorer la qualité de vie et stimuler la création d’emplois, sur le continent » mercredi à la clôture du sommet africain sur l’énergie, sous le concept « Mission 300 » tenu à Dar Es Salam (Tanzanie), annonce un communiqué de presse.


Cette rencontre, a été  organisée par les gouvernements, la Banque Mondiale (BM) et la Banque Africaine de Développement (BAD).
La déclaration adoptée à l’issue des assises de la capitale tanzanienne « représente une étape clé dans la réduction du déficit énergétique en Afrique. Les engagements pris constituent un élément essentiel de l’initiative  dite Mission 300, qui rassemble gouvernements, banques de développement, partenaires, organisations philanthropiques et secteur privé, pour raccorder 300 millions de personnes en Afrique à l’électricité d’ici 2023.
Lors du sommet, les partenaires de la Mission 300 se sont engagés sur un appui dépassant les 50 milliards de dollars, pour augmenter l’accès à l’énergie dans toute l’Afrique ».
La déclaration de Dar Es Salam sera soumise à la validation du prochain sommet des chefs d’états et de gouvernements de l’Union Africaine (UA), prévu au mois de février.
L’électricité est une ressource transversale qui conditionne la réussite de toutes les actions de développement.
Ainsi « en se consacrant à  la question de l’énergie, la Mission Afrique 300, sert de pierre angulaire au programme pour l’emploi de la jeunesse africaine en pleine croissance et de base pour le développement à l’avenir ».
12 pays : la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, la Mauritanie, le Sénégal, le Congo, le Libéria, Madagascar, le Niger, le Nigeria, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie « ont présenté des pactes énergétiques nationaux détaillés qui fixent les cibles pour renforcer l’accès à l’électricité à moindre coût, accroître la part des énergies renouvelables et attirer des capitaux supplémentaires.
Ces plans nationaux sont assortis de délais. Ils reposent sur des données et ont été approuvés au plus haut niveau. Ils se concentrent sur l’augmentation de la production d’électricité à moindre coût,  le développement du raccordement à l’électricité et l’intégration énergétique  au niveau régional. Ces plans  visent également  à renforcer l’efficacité des services publics et à élargir l’accès aux solutions de cuisson propre.
A l’aide  de satellites et de technologies de cartographie électronique, ces pactes identifient les solutions les plus rentables pour connecter les zones mal desservies à l’électricité ».
Des engagements chiffres ont été pris à l’issue du sommet de Dar Es Salam : Groupe de la Banque Africaine de Développement +Banque Mondiale(BM)/48 milliards de dollars de financement prévus pour Mission 300 , d’ici 2030. Un objectif susceptible d’évoluer suivant les besoins liés à la mise en œuvre.
Agence Française de  Développement (AFD) : 1 milliard d’euros à l’appui de l’accès à l’énergie en Afrique.
Banque Asiatique d’Investissement  pour les infrastructures : entre 1 et 1,5 milliards de dollars à l’appui de Mission 300.
Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) : 2,65 milliards de dollars à l’appui de la Mission 300 et  de l’accès à l’énergie en Afrique entre 2025 et 2030.
Fonds OPEP : 1 milliards pour remédier au déficit énergétique en Afrique 
                 MK         
 







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L’expert judiciaire Ahmednah met en doute l’impartialité des magistrats du tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott

Un bras-de-fer est désormais engagé et une bataille judiciaire ouverte entre l’expert judiciaire Ahmednah Mohamed Abdallah et les magistrats du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott. En cause, un ciblage direct sous fond de règlement de compte illégal, tel qu’explicitement dénoncé par l’expert judiciaire, à travers son Appel à l’opinion publique largement diffusé par voie de presse et relayé sur les réseaux sociaux. D’après lui, ce précédent représente un énorme scandale au cœur de l’appareil judiciaire à propos de trois dossiers le concernant.


De quoi s’agit-il ?

L’émission de deux jugements contradictoires dans le même litige et entre les mêmes parties le concernant est considérée par l’expert judiciaire et son avocat-conseil, Me Mohamed Ould Laghdaf, comme une violation du principe de l’autorité de la chose jugée. Elle enfreint, selon eux, les dispositions des articles 51-52-53-54 et 272 du Code de procédure civile et commerciale.
D’où la décision prise par l’expert judiciaire Ahmednah Mohamed Abdallahi de s’attaquer directement à la composition du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott, en demandant auprès du Ministre de la Justice, l’ouverture d’une enquête par l’Inspection générale de la Justice sur les agissements desdits magistrats par rapport aux différents qui les opposent.
Il dénonce surtout l’ignorance feinte des magistrats du lien juridique entre les dossiers 59/20 et 60/25, l’utilisation répétée d’une expertise fondée sur un solde financier incorrect, soulevant des soupçons de fraude, un doute jugé légitime sur l’impartialité du tribunal du commerce de 1ère instance. Il pense que les magistrats ont été piégés.
Le litige entre Ahmednah Mohamed Abdallahi et les magistrats du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott est loin d’être fini, car il compte aller jusqu’au bout dans les procédures judiciaires afin de recouvrer ses droits.
Affaire à suivre.
Cheikh Aïdara

10/12/2025