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Semaine du Maroc à Nouakchott : un début en fanfare

Samedi 26 Avril 2025

La deuxième édition de la semaine du Maroc en Mauritanie, placée sous le thème « ensemble pour bâtir un partenariat solidaire » a démarré jeudi soir, sur les chapeaux de roues.


Un coup d’envoi donné en présence de plusieurs membres du gouvernement mauritanien, du secrétaire d’état marocain au commerce extérieur, Omar Hajera, de l’ambassadeur du Maroc, Hamid Chabar, des représentants du secteur privé  mauritanien et d’un nombreux public.
Une manifestation dont l’objectif est le renforcement du partenariat entre Rabat et Nouakchott, basé sur des relations séculaires, tissées par la géographie, l’histoire, le sang, la culture et la religion, qui doivent, aujourd’hui épouser  les contours d’un nouveau contexte, pour affronter les défis stratégiques sous régionaux, régionaux et internationaux.
Cette deuxième édition de la semaine marocaine à Nouakchott, offre un programme diversifié : des présentations économiques, des rencontres professionnelles, des séminaires sur les perspectives de coopération entre les 2 pays, notamment dans le domaine de l’investissement et de la transition énergétique.
La deuxième journée de l’événement, coïncidant avec le vendredi 25 avril, a été marquée par une forte ruée de visiteurs venus découvrir des stands riches et variés, image d’une économie à la fois ancrée dans le potentiel national,  émergeante, intégrée dans la chaine des valeurs internationales,  apte à porter les défis géopolitiques de la coopération Sud/Sud.
Une deuxième journée également marquée par des échanges intellectuels, avec une conférence sur les perspectives de coopération entre le Maroc et la Mauritanie, le point sur le partenariat dans le domaine de l’énergie et les efforts en matière de  transition énergétique.
Cette rencontre s’est déroulée en présence du ministre marocain du commerce extérieur, de l’ambassadeur du Maroc, des représentants de l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements Extérieurs (AMDIE), de l’Agence pour la Promotion des Investissements en Mauritanie (APIM), de l’Union Nationale du Patronat de Mauritanie (UNPM), de la Maison de l’Artisan et de nombreux hommes d’affaires.
 














Amadou Seck Seck





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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025