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Retour sur la terre des origines du candidat Kane Hamidine Moctar

Jeudi 25 Avril 2024

Le Dr Kane Hamidou Moctar, candidat à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, est allé au contact des populations d’une vingtaine de localités du Trarza, la terre de ses origines, dans le cadre d’une tournée marathon effectuée du 18 au 21 avril dernier


Un périple dans la Mauritanie des profondeurs,  riche en enseignements, qui a permis de constater les conditions de vie  difficiles  des populations, écouter un discours dominé par les aspirations à un profond changement et surtout  d’exposer son projet de société pour une Mauritanie réconciliée avec elle-même, unie dans la diversité de toutes ses riches composantes, prospère, ancrée dans ses traditions ancestrales  et ouverte à une Afrique, un Maghreb et un  monde solidaire.
Cette tournée a permis au  candidat  de retrouver la flamme des origines et d’exposer les différents axes de son programme.
 Une vision axée sur  un règlement consensuel du passif humanitaire des années 1989/1991, pour créer les conditions d’une véritable réconciliation et  restaurer la cohésion nationale., Le redressement d’une école à l’agonie depuis plusieurs dizaines d’années, un important volet visant le développement de l’agriculture, l’élevage et la pêche, la fin des errements d’une gouvernance immonde caractérisée par la gabegie, des mesures spéciales pour réparer toutes les injustices sociales héritées de l’histoire, un meilleur cadre de vie pour les  masses urbaines et les communautés rurales grâce à une politique adaptée de logement….
Kane Hamidine  Moctar est un  candidat issu de la diaspora, avec un statut de haut fonctionnaire international.
Il  a fait l’objet d’un accueil chaleureux de la part des populations,  qui ont v exprimé la fermé volonté de l’accompagner  jusqu’au palais de la République.
  Liste des localités visitées.
1. TEKANE,
2. ⁠MÉDINA FANAYE
3. ⁠LIKSAR MBARICK
4. ⁠NIAKWAR
5. ⁠GOUREL THIANGAYE
6. ⁠DARA SALAM
7. ⁠GOUREL MOUSSA
8. ⁠GAWDAL
9. ⁠NGAWLE
10. ⁠MOHAMED KEYDIUM
11. ⁠GOUREL BAY MOUSSA SOULEY
12. ⁠SEYTOLI
13. ⁠KOLEYLA
14. ⁠MLEYGA
15. ⁠GANY
16. ⁠ROSSO
17. ⁠DIEUCK
18. ⁠TOUNGUENE
19. ⁠PK7






Retour sur  la terre des origines du candidat Kane Hamidine Moctar





Amadou Seck Seck






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Barrières à l'Industrialisation en Mauritanie :

Un Enjeu structurel Critique.
La Mauritanie stagne dans son développement industriel malgré un potentiel riche en ressources naturelles et une position stratégique en Afrique de l'Ouest.
Les barrières structurelles majeures – financières, infrastructurelles, humaines et sectorielles – créent un cercle vicieux qui freine la diversification économique et l'emploi productif.

Mon analyse décortique ces obstacles persistants, en s'appuyant sur des analyses récentes, avant d'avancer un avis personnel sur les voies de sortie.
Barrières Financières et Économiques.
Le financement reste un goulet d'étranglement primordial pour les entreprises industrielles mauritaniennes.
 
Les banques commerciales exigent des garanties solides, souvent inaccessibles aux PME naissantes, limitant les prêts à des secteurs à faible risque comme le commerce.
 
 La fiscalité lourde, combinée à des coûts prohibitifs d'énergie et de matières premières importées, érode la compétitivité des produits locaux face aux importations bon marché d'Asie ou d'Europe.
 
 Résultat : l'industrie ne représente qu'une fraction marginale du PIB (moins de 15%), incapable de générer des chaînes de valeur durables.
 
Défis Infrastructurels et ÉnergétiquesLe déficit énergétique chronique constitue la plus visible entrave à l'expansion industrielle. Avec une capacité installée d'environ 600 MW – majoritairement thermique et intermittente –, le pays peine à alimenter des usines à grande échelle, provoquant des blackouts fréquents qui découragent les investisseurs.
 
 Les infrastructures routières défaillantes, les ports sous-équipés (comme Nouakchott) et l'absence de zones industrielles modernes amplifient les coûts logistiques, rendant l'enclavement des régions intérieures (comme le Hodh ou le Trarza) un frein majeur à l'agro-industrie.
 
 Sans corridors fiables, les matières premières agricoles périssent avant transformation.
Contraintes Humaines et Institutionnelles.
Les ressources humaines manquent cruellement de qualifications industrielles : taux d'analphabétisme élevé (près de 40%) et formation professionnelle limitée à quelques écoles techniques, loin des besoins en maintenance, soudure ou automatisation.
 
 L'écosystème d'appui est embryonnaire – incubateurs rares, R&D quasi inexistante –, aggravé par une concurrence importatrice non régulée et l'absence de politiques protectionnistes sélectives pour favoriser les liens interindustriels.
 
 Les chaînes de valeur locales restent virtuelles, avec exportation brute de minerais sans transformation en amont ou aval.
Dépendance sectorielle et Vulnérabilités Externes.
 
L'économie repose sur les mines (fer, or, cuivre) et les hydrocarbures émergents (gaz de GTA), contribuant à plus de 30% du PIB et 80% des exportations, au détriment d'une diversification industrielle.
 Cette mono-dépendance expose le pays aux chocs des prix mondiaux et aux effets climatiques sur l'agriculture (sécheresses récurrentes).
Les IDE se concentrent sur l'extractif, négligeant l'industrie transformative comme la pêche ou l'élevage, pourtant sources de 20% des opportunités d'emploi.
 
Mon analyse et avis Personnel : Vers une Industrialisation Résiliente.
 
Ces barrières ne sont pas insurmontables, mais exigent une rupture stratégique. Personnellement, je considère le déficit énergétique comme le pivot : investir massivement dans le solaire et l'hydrogène vert (potentiel de 10 GW) pourrait non seulement résoudre l'alimentation industrielle, mais créer un secteur exportateur compétitif, à l'image du Maroc ou de la Namibie.
 
 Prioriser des zones économiques spéciales (ZES) interconnectées, avec exonérations fiscales ciblées et partenariats public-privé (comme avec la Chine ou l'UA), permettrait d'attirer des ancrages industriels (cimenteries, agro-usines).
 Sur le plan humain, un "pacte national pour la compétence industrielle" – formation duale massive via TVET et universités – est impératif, financé par 1% des royalties minières.
 
Enfin, pour briser la dépendance, imposer une transformation locale minimale des minerais (via incitations) et protéger les industries naissantes 5-10 ans contre les importations dumping.
Sans ces réformes audacieuses, la Mauritanie risque de rester un "exportateur de pauvreté", comme tant de pays riches en ressources.
 
L'opportunité gazière de 2026-2030 est la fenêtre : saisir la pour une industrialisation inclusive, ou la rater pour une stagnation chronique.
Abdoulaziz DEME
Analyste politique et économique
Paris Le 21 décembre 2025
 

23/12/2025