Menu

Procès Abdel Aziz : début de la phase ultime avant la mise délibéré lundi

Dimanche 26 Novembre 2023


Le procès de Mohamed ould Abdel Aziz, ancien président mauritanien (2009/2019) et 12 ex hauts responsables de son
régimes parmi lesquels 2 anciens premiers Ministre, devant une cour anti corruption, entamé depuis prés d’une année
touche à sa fin.
L’ex homme fort de Nouakchott est en détention préventive à l’Ecole Nationale de Police, dont l’une des villas a été érigée
en maison d’arrêt par un arrêté du ministre de la justice.
Après les débats devant la barre, le réquisitoire du procureur réclamant une peine de 20 ans de prison, les plaidoiries des
avocats de l’Etat, constitué partie civile dans cette affaire inédite dans l’histoire du pays par sa dimension politique et
judiciaire, la plaidoirie des avocats de la défense et les répliques, la parole sera donnée aux différentes personnalités dans
les liens de l’accusation, lundi.
Chacun individu poursuivi sera invité à exprimer sa dernière volonté et aura à un temps de parole d’une durée de 30
minutes.
Après cette ultime étape, l’affaire sera mise en délibéré et la cour annoncera la date à laquelle celui-ci sera vidé, c'est-à-dire
le jour de l’annonce du verdict, épilogue d’une affaire qui tient en haleine l’opinion nationale et internationale depuis plus
de 2 ans.
Le chapelet d’infractions reprochées à l’ancien chef de l’Etat et ses compagnons porte sur des faits relatifs à sa décennie de
gouvernance.
Il est notamment reproché à Mohamed Abdel Aziz « la corruption, l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, le
blanchiment de capitaux…. ». Des pratiques qui auraient permis l’accumulation d’une fortune « grâce à des activités
commerciales incompatibles avec les charges de président de la République ». Cette thèse repose sur la théorie des actes
détachables de l’exercice de la fonction présidentielle.
Elle fortement dénoncée par le collectif des avocats de la défense, qui crie contre une cabale politique, à travers laquelle
la justice est instrumentalisée, en violation de l’article 93 de la constitution de 1991, accordant une immunité au
président de la République

Amadou Seck Seck






AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Ballon d'Or 2023 : Jude Bellingham remporte le Trophée Kopa

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

BDA invité à cesser ses activités politiques au Sénégal : réaction IRA

Suivant un ton courtois, mais très ferme, le gouvernement de la République du Sénégal, a demandé à Biram Dah Abeid, député, leader anti esclavagiste et figure très active de l’opposition « de cesser ses activités politiques sur le territoire sénégalais ».

Une notification assortie d’une curieuse « invitation » ou « convocation » destinée cette fois,  à Samba Thiam, leader des Forces Progressistes pour le Changement (FPC), qui a décliné l’invitation, ou refusé de déférer à la convocation, du premier flic d’une République sur le territoire de laquelle il ne se trouve pas.
Voici la réaction de l’initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste, qui dénonce la main de Nouakchott derrière la décision notifiée par le ministre sénégalais de l’intérieur, le général Jean Baptiste Tine.
 Ce haut responsable  a informé le député que « les autorités de Nouakchott se plaignent de la violence d’un discours,  récemment tenu contre elles, à l’occasion d’un séjour à Dakar ».
Ne se reprochant rien, le député mauritanien demande alors  à écouter l’élément sonore à l’origine de la colère de Nouakchott. Une sollicitation sans suite.
Ainsi, pour l’ONG abolitionniste « le seul délit imputable » à  BDA  sur le sol sénégalais, concerne l’inscription dans une école « d’un enfant, libéré de l’esclavage par ascendance, le jeune Yarg, qui vient de décrocher son baccalauréat d’enseignement général, à Dakar. Une réussite dont la valeur symbolique alimente la une de la presse à Nouakchott » et enflamme les Réseaux Sociaux ».
Considérant que son leader est prêt  à répondre à la justice mauritanienne, au cas où une infraction lui serait imputable, et rappelant la nature pacifique du combat mené par ce dernier  depuis plusieurs années,  IRA invite le gouvernement mauritanien  « à s’abstenir de requérir le concours actif  du Sénégal » dans la gestion  de ses rapports avec la mouvance abolitionniste.
 

Amadou Seck Seck
13/07/2025