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Première transplantation rénale réussie en Mauritanie

Lundi 29 Juillet 2024

La Mauritanie a réussi avec succès, la première transplantation rénale de son histoire, vendredi, grâce à un travail conjoint réalisé avec une équipe de spécialistes algériens, du Service de Transplantation Rénale de Batna, sur une patiente mauritanienne, ont annoncé les responsables du Centre National de Cardiologie (CNC), au cours d’une conférence de presse, organisée samedi enfin d’après midi , dans les locaux de cette structure sanitaire de haut niveau.


Le donneur   et la patiente « vont bien et pourraient quitter le CNC lundi, selon le président du Conseil National du Don et du Prélèvement de Transplantation d’Organes et de Tissus Humains (CNDPTOTH), Abdel Latif Sidi Ali ».
Cette opération, réalisée avec brio « est le fruit d’un programme d’échanges signé entre les 2 gouvernements, à travers les ministres de la santé, qui a permis le séjour d’une équipe de spécialistes mauritaniens à Batna. Elle ouvre d’intéressantes perspectives pour les patients mauritaniens, dont les cas sont au nombre de 150 par an » selon les organisateurs de la rencontre.
Le cadre juridique du don d’organes humains en Mauritanie est tracé par une loi adoptée en 2016.
Ces organes ne peuvent être tirés  que des personnes  vivantes, en plus de l’exigence, absolue du lien de sang entre le donneur et le bénéficiaire.
L’Algérie est le pionnier de la greffe rénale en Afrique, avec 800 cas réussis au cours des 10 dernières années.
 








Amadou Seck Seck






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Les vagues de l'affaire Madiambal Diagne

Le dossier de Madiambal Diagne, homme d’affaires, journaliste et propriétaire du Groupe Avenir Communication, arrivé en France le 24 septembre dernier, fait des vagues au pays.
Le journaliste, président honoraire de l’Union Internationale de la Presse Francophone, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, émis par le Pôle Judiciaire Financier, sur la base d’un rapport de la CENTIF, cellule anti blanchiment.
Un entretien avec Mr Diagne est à l’origine des arrestations de 2 journalistes, Maimouna NDour Faye, directrice 7 TV et Babacar Fall, RFM.

À l’arrivée et à l’intervention des gendarmes, aucun motif officiel ne nous a été communiqué. Les forces de l’ordre sont arrivées vers 22h30 et ont attendu le début de l’émission avant de se diriger, lourdement armées, vers la régie. Elles ont exigé l’arrêt immédiat de la diffusion, puis se sont acharnées sur les équipements en débranchant les câbles au hasard. Cette action a provoqué une coupure brutale du signal et l’interruption de la diffusion, sans la moindre notification ni explication. Nous avons dû faire appel à notre technicien maison pour tout remettre en ordre pour pouvoir continuer nos programmes. L’émission avait été enregistrée dans l’après-midi, afin de pouvoir retirer tout propos susceptible d’être jugé sensible, Maimouna ayant pris ses précautions.

Maimouna, qui se trouvait chez elle, est revenue à la chaîne après que je l’ai informée de l’arrivée des forces de l’ordre. Rien ne justifie clairement cette interpellation. Elle n’a opposé aucune résistance, mais a refusé l’insolence de certains gendarmes. Déjà rentrée chez elle après l’enregistrement, elle est revenue légèrement vêtue pour comprendre la situation, après mon appel. Pourtant, une gendarme s’est adressée à elle avec une agressivité manifeste, insistant sur la diffusion de l’entretien avec Madiambal Diagne. Maimouna a simplement répondu qu’elle dirigeait une chaîne, qu’elle assumait ses responsabilités et qu’elle gérait des emplois. C’est à ce moment que la gendarme, visiblement très virulente, a ordonné son arrestation.

Absolument rien ne justifiait cette action. Aucune mise en demeure, aucun document officiel, aucune décision administrative ne nous a été présentée. Tout s’est déroulé dans la précipitation, dans un climat de tension et d’intimidation. Il s’agit là d’une atteinte grave à la liberté de la presse et au droit à l’information.

C’était un choc. Voir des hommes armés envahir la régie, débrancher nos machines et s’en prendre à nos collègues a été extrêmement traumatisant. Nous avons ressenti peur, incompréhension et profonde injustice. Le plus révoltant, c’est que même l’avocat de Maimouna, Me Amadou Sall, a été empêché de la voir et soumis à un test d’alcoolémie injustifié. Ces événements montrent que, malgré le changement de régime, certaines pratiques d’abus de pouvoir et d’excès de zèle persistent dans le pays.

Même nos collègues ayant partagé les vidéos de la scène ont été sommés de les effacer immédiatement, et certains ont vu leur téléphone confisqué. L’un d’eux a été arrêté et se trouve encore en garde à vue avec Maimouna à la gendarmerie de Ouakam. Ils doivent être présentés au procureur.

Aujourd’hui, au petit matin, notre signal a de nouveau été coupé sur la TNT. Ce sort est désormais partagé avec la TFM, où l’un de leurs journalistes, Babacar Fall, a également diffusé un entretien avec Madiambal Diagne

29/10/2025