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Participation mauritanienne au sommet des affaires USA/Afrique de Dallas

Samedi 11 Mai 2024

Le premier Ministre mauritanien, Mohamed ould Bilal, conduisant une forte délégation, comprenant le Ministre de l’économie et du développement durable, Abdelsalem ould Mohamed Saleh, , la Directrice Générale de l’Agence pour la Promotion de l’Investissement en Mauritanie (APIM), et plusieurs hauts responsables de différents départements ministériels, a représenté le président Mohamed Cheikh El Ghazouani, au sommet des affaires Etats Unis d’Amérique/Afrique, dont les assises se sont déroulées dans la ville de Dallas, capitale du Texas et place forte des activités bancaires au pays de l’Oncle Sam, du 06 au 09 mai 2024,




 Plusieurs opérateurs privés  évoluant dans le secteur des hydrocarbures, du transit maritime,  de l’énergie,  de la banque,  des services…..ont pris part à la  manifestation, à l’image de Sid’Ahmed Abeidna, PDG de la SOGECO  et président du Forum  des Affaires Mauritano Américain, Moulaye Sidi Mohamed Abass, PDG de la BMCI…pour vendre la destination Mauritanie aux investisseurs.

Le Road show de la délégation a débuté   Houston, capitale de l’énergie,  pour l’ouverture «  du salon des technologies d’exploration et d’exploitation des Hydrocarbures  Offshore (OTC) »  avant de  faire cap sur  Dallas, capitale du Texas et cité des banques.

Cette  rencontre est initiée par le  Corporate Concil on AFRICA,  sous le thème « USA/Afrique : un partenariat  pour un succès durable ». Elle a réuni plus de 1500 participants, parmi lesquels des chefs d’états et de gouvernements, de  ministres, des opérateurs économiques du secteur public, et privé, américains et africains, outre des investisseurs  institutionnels et internationaux, « dans l’objectif de promouvoir des partenariats durables et mutuellement bénéfiques,  entre les deux (2) parties  de l’Atlantique ».  

Image classique de ce genre de forums organisés aux USA, une forte présence de l’Afrique Anglophone (Nigeria, Ghana, Kenya…) et une Afrique francophone très peu visible.   

Temps fort de la participation mauritanienne, le  premier Ministre, Mohamed ould Bilal, a présenté un exposé sous le  thème  « Investir en Mauritanie «. Une séance au cours de laquelle notre compatriote, Gadio Kalidou, avocat associé au  cabinet d’affaires de renommée mondiale,  DLA Piper,  servait de modérateur

 Mr Bilal   a  partagé   les grandes ambitions  «d’un  pays stable,  ouvert au business, avec un cadre juridique moderne, constamment rénové, pour épouser les contours de  la nécessaire évolution du climat des affaires,  une bonne politique  d’incitation fiscale, la  création  de l’Agence Mauritanienne pour la Promotion de l’Investissement (APIM) il y a quelques années,  l’ instauration d’un  Guichet Unique,  permettant la création d’une entreprise en 48 heures ».

La présentation du premier ministre a été suivie de celles de plusieurs directeurs de  départements centraux des ministères , de l’Agence  pour la Promotion de l’Investissement en Mauritanie (APIM), de la Société Mauritanienne des Hydrocarbures et du Patrimoine Minier (SMHPM).

Tirant  le bilan de la participation mauritanienne  à ce sommet  dédié aux Affaires,  au micro de RFI, Sid’Ahmed Abeidna, PDG  de la Société  de  Consignation Maritime (SOGECO),  partenaire dans la mise en œuvre de la plate forme GTA,  président de United Mauritania  Business Forum (USBMF) , se réjouit  d’une rencontre « qui a permis de rassurer les investisseurs du Projet gazier  Grand Tortue Ahmeyim (GTA) » qui sera exploité par BP,   dans le cadre d’un investissement commun (Mauritanie/Sénégal)  de 9 milliards de dollars,    

Une présence mauritanienne de la plus haute importance, car « les investisseurs  voulaient en savoir plus sur les retards d’exploitation  du gaz naturel  à la frontière maritime avec le Sénégal, mais aussi sur les possibilités futures. On va maintenant chercher des gisements  à 3000 mètres sous  le niveau de la mer. Ce ne sont pas les premières découvertes qui étaient en surface, et cela demande des moyens nouveaux.

Mais aussi, les technologies n’ont pas suivi dans les délais  demandés. En dépit de tout cela, le projet GTA avance,   je dirais confortablement aujourd’hui, pour on espère, dans les meilleurs délais,  avant la fin de l’année, lancer le premier gaz ».


Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025