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Notre engagement collectif contre la corruption en Mauritanie

Jeudi 31 Octobre 2024

Aujourd'hui, je souhaite aborder un sujet qui nous concerne tous : la lutte contre les biens mal acquis et la corruption en Mauritanie. Le gouvernement s'est engagé avec fermeté à restaurer la justice et la transparence dans la gestion de nos ressources publiques.

La corruption sape les fondements de notre société et freine notre développement. C'est pourquoi il a été mis en place des mesures rigoureuses pour traquer et récupérer les biens mal acquis, qu'ils soient détenus à l'étranger ou sur notre territoire. Chaque action que nous entreprenons vise à garantir que ces ressources reviennent à ceux qui en ont le plus besoin : vous, le peuple mauritanien.

Nous savons que la route est longue et semée d'embûches, mais il est essentiel de persévérer. L'engagement de chacun d'entre nous est crucial pour faire de cette lutte un véritable succès. En poursuivant nos efforts sans relâche, nous pouvons redonner confiance aux citoyens dans leurs institutions et bâtir un avenir où l’intégrité et la responsabilité priment.

Ensemble, nous pouvons créer un environnement économique plus équitable et favoriser le développement durable de notre nation. C’est un combat que nous devons mener tous ensemble, main dans la main.

Nous devons informer que l’engagement ferme du gouvernement dans la lutte contre la corruption et la récupération des biens mal acquis, tant sur le plan national qu’international. La mise en place des procédures rigoureuses pour traquer ces biens et les restituer au peuple mauritanien ne doit pas être que paroles les actes s’imposent.

Cet effort visera à garantir la justice et la transparence dans la gestion de nos ressources publiques. Il est impératif de mener cette lutte jusqu’au bout, sans compromis, afin de renforcer l’efficacité de nos actions.

Ensemble, nous pouvons restaurer la confiance dans nos institutions et construire un environnement économique plus juste et équitable. La transparence et la responsabilité sont essentielles pour le développement durable de notre pays.
Objectifs de la Lutte Contre les Biens Mal Acquis

1.     Récupération des Biens Mal Acquis : Identifier et récupérer les actifs détournés ou acquis illégalement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

2.     Renforcement de la Transparence : Mettre en place et renforcer déjà les mécanismes de transparence dans la gestion des ressources publiques, afin que chaque citoyen puisse suivre l'utilisation des fonds publics que le gouvernement a déjà mis en place.

3.     Renforcement des Institutions : Équiper les institutions de contrôle, telles que la justice et les organes de lutte contre la corruption, pour leur permettre de fonctionner efficacement.

4.     Sensibilisation du Public : Informer et sensibiliser la population sur les effets de la corruption et l’importance de la transparence, afin de mobiliser l’opinion publique contre ces pratiques.
  5.     Promotion de la Responsabilité : Favoriser un cadre légal qui responsabilise les acteurs publics et privés dans la gestion des ressources, avec des sanctions dissuasives pour ceux qui enfreignent la loi.

6.     Collaboration Internationale : Renforcer la coopération avec les pays et organisations internationales pour faciliter la traque et la restitution des biens mal acquis à l'étranger.

7.     Encouragement d’une Culture d’Intégrité : Promouvoir des valeurs d’éthique et d’intégrité au sein des institutions publiques et dans la société en général.

8.     Suivi et Évaluation : Mettre en place un système de suivi et d’évaluation des actions entreprises pour garantir l’efficacité et la transparence des mesures mises en œuvre.

Ces objectifs, clairement définis, permettent de cadrer notre lutte contre la corruption et de mobiliser les énergies pour un avenir meilleur en Mauritanie.

Continuons à avancer ensemble vers un avenir meilleur.

Restons unis et déterminés dans notre quête pour une Mauritanie plus juste et transparente.
Avec toute ma considération,
ABDOUL AZIZ DEME LE 16 Octobre 2024







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025