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Multiplication de la délinquance à Nouakchott: quelles solutions.

Mardi 26 Mars 2024

L’urgence d’une stratégie pour renforcer la sécurité dans la capitale face à la menace des bandes de voyous et délinquants armés de couteaux est indispensable .


Multiplication de la délinquance à  Nouakchott: quelles solutions.
La montée en flèche de l'insécurité dans notre capitale est devenue une source de préoccupation croissante pour tous les citoyens. Les récentes attaques perpétrées par des bandes de voyous et de délinquants armés de couteaux ont semé la terreur et l'angoisse parmi la population. Il est impératif que des mesures drastiques soient prises pour restaurer la sécurité et protéger les citoyens contre cette menace croissante.

Tout d'abord, il est essentiel d'équiper adéquatement les forces de l'ordre pour qu'elles puissent faire face à cette menace avec efficacité. Cela comprend la fourniture de formations spécialisées pour faire face aux attaques au couteau, ainsi que l'accès à des équipements de protection appropriés tels que gilets pare-balles et boucliers anti-émeutes.

En outre, il est impératif de renforcer la présence policière dans les zones à haut risque et de mettre en place des patrouilles régulières pour dissuader les criminels. La collaboration avec les communautés locales est également essentielle pour recueillir des renseignements et identifier les membres des gangs responsables de ces attaques.

Parallèlement à ces mesures répressives, il est crucial d'investir dans des programmes de prévention de la délinquance et de réinsertion sociale pour offrir des alternatives positives aux jeunes vulnérables susceptibles de rejoindre des gangs criminels. En s'attaquant aux racines du problème, nous pouvons espérer réduire le nombre de délinquants dans nos rues et créer un environnement plus sûr pour tous.

Ensemble, en adoptant une approche holistique alliant répression et prévention, nous pouvons surmonter cette menace persistante et garantir que nos rues redeviennent des espaces sûrs où chaque citoyen se sent en sécurité. Le temps est venu d'agir avec détermination pour restaurer la tranquillité et la paix dans notre capitale.

Abidine sidaty







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Les vagues de l'affaire Madiambal Diagne

Le dossier de Madiambal Diagne, homme d’affaires, journaliste et propriétaire du Groupe Avenir Communication, arrivé en France le 24 septembre dernier, fait des vagues au pays.
Le journaliste, président honoraire de l’Union Internationale de la Presse Francophone, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, émis par le Pôle Judiciaire Financier, sur la base d’un rapport de la CENTIF, cellule anti blanchiment.
Un entretien avec Mr Diagne est à l’origine des arrestations de 2 journalistes, Maimouna NDour Faye, directrice 7 TV et Babacar Fall, RFM.

À l’arrivée et à l’intervention des gendarmes, aucun motif officiel ne nous a été communiqué. Les forces de l’ordre sont arrivées vers 22h30 et ont attendu le début de l’émission avant de se diriger, lourdement armées, vers la régie. Elles ont exigé l’arrêt immédiat de la diffusion, puis se sont acharnées sur les équipements en débranchant les câbles au hasard. Cette action a provoqué une coupure brutale du signal et l’interruption de la diffusion, sans la moindre notification ni explication. Nous avons dû faire appel à notre technicien maison pour tout remettre en ordre pour pouvoir continuer nos programmes. L’émission avait été enregistrée dans l’après-midi, afin de pouvoir retirer tout propos susceptible d’être jugé sensible, Maimouna ayant pris ses précautions.

Maimouna, qui se trouvait chez elle, est revenue à la chaîne après que je l’ai informée de l’arrivée des forces de l’ordre. Rien ne justifie clairement cette interpellation. Elle n’a opposé aucune résistance, mais a refusé l’insolence de certains gendarmes. Déjà rentrée chez elle après l’enregistrement, elle est revenue légèrement vêtue pour comprendre la situation, après mon appel. Pourtant, une gendarme s’est adressée à elle avec une agressivité manifeste, insistant sur la diffusion de l’entretien avec Madiambal Diagne. Maimouna a simplement répondu qu’elle dirigeait une chaîne, qu’elle assumait ses responsabilités et qu’elle gérait des emplois. C’est à ce moment que la gendarme, visiblement très virulente, a ordonné son arrestation.

Absolument rien ne justifiait cette action. Aucune mise en demeure, aucun document officiel, aucune décision administrative ne nous a été présentée. Tout s’est déroulé dans la précipitation, dans un climat de tension et d’intimidation. Il s’agit là d’une atteinte grave à la liberté de la presse et au droit à l’information.

C’était un choc. Voir des hommes armés envahir la régie, débrancher nos machines et s’en prendre à nos collègues a été extrêmement traumatisant. Nous avons ressenti peur, incompréhension et profonde injustice. Le plus révoltant, c’est que même l’avocat de Maimouna, Me Amadou Sall, a été empêché de la voir et soumis à un test d’alcoolémie injustifié. Ces événements montrent que, malgré le changement de régime, certaines pratiques d’abus de pouvoir et d’excès de zèle persistent dans le pays.

Même nos collègues ayant partagé les vidéos de la scène ont été sommés de les effacer immédiatement, et certains ont vu leur téléphone confisqué. L’un d’eux a été arrêté et se trouve encore en garde à vue avec Maimouna à la gendarmerie de Ouakam. Ils doivent être présentés au procureur.

Aujourd’hui, au petit matin, notre signal a de nouveau été coupé sur la TNT. Ce sort est désormais partagé avec la TFM, où l’un de leurs journalistes, Babacar Fall, a également diffusé un entretien avec Madiambal Diagne

29/10/2025