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Madiambal Diagne accuse Atépa de vouloir démolir son immeuble aux Mamelles Par: Seneweb - Seneweb.com | 20 août, 2024

Mercredi 21 Août 2024

Dans un communiqué parvenu à Seneweb, Madiambal Diagne accuse l’architecte et homme d’affaires, Pierre Goudiaby Atépa, de vouloir “casser” son immeuble situé à Ouakam-Mamelles. Le Président du Groupe Avenir Communication, qui édite le journal Le Quotidien, les circonstances dans lesquelles M. Goudiaby aurait tenu ces propos. “La semaine dernière, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui se vante de son influence sur les nouvelles autorités du pays, n’a pas pu dissimuler sa haine à mon endroit. Il recevait Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc, un de mes partenaires et constructeur de mon immeuble aux Mamelles/Ouakam. Atepa voulait nouer une relation de partenariat avec Tufan et lui demanda quelques références de ses réalisations. Le constructeur lui cita, parmi ses belles références, le projet en cours de finition que j’ai initié aux Mamelles. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire de Atepa : « I want to crash that building », fulmina-t-il. Traduction : « je veux casser cet immeuble ». Tufan, qui ne trouvait aucune raison qui justifierait ce funeste dessein, s’en ouvrit à moi”, renseigne-t-il dans le communiqué.


“Seulement, le lundi 19 août 2024, comme par enchantement, une équipe  de gendarmes de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Dscos) est passée au  chantier, pour servir une convocation à leurs bureaux pour ce mardi 20 août 2024. La  convocation intime l’ordre de présenter une liste de documents comme : le titre de propriété,  les différentes autorisations de construction et les plans visés. Cette demande a été  rigoureusement satisfaite. Il est à souligner qu’auparavant, depuis 2018 (année d’achat de ce  titre foncier), des équipes de la Dscos avaient eu, plus d’une dizaine de fois, à visiter ce  chantier pour réclamer, à chaque fois, toutes sortes de documents qui leurs étaient systématiquement présentés”, a-t-il poursuivi.
 
 
 
Seneweb publie l’intégralité de son communiqué. 
 
 
La semaine dernière, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui se vante de son influence sur les  nouvelles autorités du pays, n’a pas pu dissimuler sa haine à mon endroit. Il recevait Tufan  Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc, un de mes partenaires et constructeur de mon  immeuble aux Mamelles/Ouakam. Atepa voulait nouer une relation de partenariat avec Tufan  et lui demanda quelques références de ses réalisations. Le constructeur lui cita, parmi ses  belles références, le projet en cours de finition que j’ai initié aux Mamelles. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire de Atepa : « I want to crash that building », fulmina-t-il. Traduction : 
 
« je veux casser cet immeuble ». Tufan, qui ne trouvait aucune raison qui justifierait ce funeste  dessein, s’en ouvrit à moi. J’ai été choqué par la violence du propos mais je restais philosophe, en disant à mon interlocuteur que puissant que puisse être Atepa, nous sommes dans un État de Droit au Sénégal. Seulement, le lundi 19 août 2024, comme par enchantement, une équipe  de gendarmes de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Dscos) est passée au  chantier, pour servir une convocation à leurs bureaux pour ce mardi 20 août 2024. La  convocation intime l’ordre de présenter une liste de documents comme : le titre de propriété,  les différentes autorisations de construction et les plans visés. Cette demande a été  rigoureusement satisfaite. Il est à souligner qu’auparavant, depuis 2018 (année d’achat de ce  titre foncier), des équipes de la Dscos avaient eu, plus d’une dizaine de fois, à visiter ce  chantier pour réclamer, à chaque fois, toutes sortes de documents qui leurs étaient systématiquement présentés. Je tiens à attirer l’attention de l’opinion publique sur ces  manœuvres sordides, mues sans doute par des volontés de règlements de petits comptes.  Assurément, le droit de propriété semble être en péril dans ce pays ! Encore une fois, toutes  les personnes, qui pensaient trouver des irrégularités dans un quelconque de mes projets  immobiliers, ont fait chou blanc. Aussi, je ne suis nullement concerné par les zones de  vérification des projets immobiliers ciblées par les autorités de l’État. C’est peut-être pour  cela, qu’on voudrait quitter le littoral pour me chercher des cafards dans l’hinterland. La  chanteuse Aby Ndour a été forte pour tenir tête à Atepa, qui a tout tenté pour détruire son  petit commerce sur la Corniche de Dakar. Je m’évertuerai d’avoir autant de pugnacité que  cette pauvre jeune femme. Seulement, dans son combat contre Aby Ndour durant de longues  années, Atepa n’avait pas bénéficié du soutien des autorités de l’État du Sénégal. 
 
 
MADIAMBAL DIAGNE
 
 
 






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025