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MIGRATION IRRÉGULIÈRE ET RESPECT DU DROIT...

Samedi 8 Mars 2025

L'expulsion collective et massive de migrants même irréguliers est une entorse aux règles et principes du droit humanitaire. Lorsque cette expulsion s'accompagne de mauvais traitements, elle constitue  un crime international. Chaque Etat a le droit de refouler de son territoire toute personne qui ne dispose pas de titres valides. Mais ce droit doit être exercé dans le respect des normes fondamentales et des conventions bilatérales ou multilaterales conclues par l’Etat surtout en ayant à l'esprit les règles de  bon voisinage et de réciprocité qui garantissent un traitement équitable et décent à nos propres ressortissants à l'étranger. Le comportement brutal et humiliant auquel les étrangers sont soumis dans des lieux de détention précaires et inadaptés ne favorisent pas la lutte intelligente contre l'immigration clandestine. Elle rompt la chaîne de solidarité entre États voisins et provoque un risque permanent d'escalade que provoquent des groupes et des individus irresponsables qui infiltrent les services de sécurité pour répandre la haine xenophobe et la confrontation entre des peuples frères.
L'expérience amère de 1989-1990 devrait pousser les plus hauts responsables de l'Etat à réfléchir et à prendre des mesures fermes et non équivoque pour la sauvegarde des droits de tous, sans complaisance ni démagogie. Il en va de nos intérêts ici et à l'étranger.

Gourmo Abdoul Lô
 6 MARS 2025







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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025