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Le pétard mouillé d’un officier condamné pour trafic de drogue

Dimanche 3 Décembre 2023

Une vidéo balancée par un certain Ahmed Hassena, officier radié du corps de la marine nationale, suite à une
condamnation pour trafic de drogue en 2017, puis gracié pour « raisons de santé » a annoncè la création d’un Front
National pour le Changement (FNC).


Un communiqué attribué à cette organisation proclame l’objectif de « libérer »v la Mauritanie du régime du président
Mohamed Cheikh El Ghazouani.
La Mauritanie est un pays dont l’histoire est hantée par les coups militaires. Cependant, il faut rappeler que la dernière
prise du pouvoir par la rupture de l’ordre constitutionnel à Nouakchott remonte au 06 août 2008. Une période
« d’accalmie » qui a permis l’accomplissement de 2 mandats de Mohamed Abdel Aziz et le déroulement d’un mandat de
Mohamed Cheikh El Ghazouani, qui expire dans quelques mois.
Par ailleurs, au niveau régional, cette annonce intervient dans un contexte marqué par des activités liées à l’extrémisme
violent à l’origine d’une véritable épidémie de putschs, qui a touché tous les pays du G5 Sahel de la sous région Afrique de
l’Ouest (Mali, Burkina Faso et Niger).
Mais dans le cas de la Mauritanie, l’annonce de la création de ce mouvement de déstabilisation ressemble à un véritable
pétard mouillé pour deux (2) fondamentales : le pays n’a pas connu d’attentat terroriste depuis 2011 et les auteurs de la
déclaration qui a enflammé les réseaux sociaux jeudi soir, n’ont pas de relais intérieurs et surtout au sein des forces
armées, selon une source digne

Amadou Seck Seck






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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025