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Le ministre espagnole de la défense chez Ghazouani

Mardi 29 Octobre 2024

Les échanges entre hauts responsables mauritaniens et espagnoles, deux (2) pays liés par un accord de coopération dans le domaine de la lutte contre l’immigration irrégulière, en vue de stopper l’action des passeurs et convoyeurs de jeunes africains attirés par le chimérique eldorado européen, sont de plus en plus réguliers, ces derniers mois.


Une action commune visant à contrer le flux de plusieurs dizaines de milliers de désespérés,  qui affrontent la furie de l’Atlantique, à travers des embarcations de fortune avec un bilan de plus en plus lourd en 2024.    
C’est dans cet esprit que le  président de la République,  Mohamed Cheikh El Ghazouani a reçu en audience,  la ministre espagnole de la défense, Mme Margarita Roblès Fernandez, qui effectue actuellement  une visite  en Mauritanie,  ce lundi, selon une nouvelle rapportée par  l’Agence Mauritanienne d’Informations (AMI).
 Au menu des entretiens « les relations de  coopération bilatérales  entre les 2 pays,  les voies et moyens de les renforcer, de les développer,  en particulier  dans les domaines  sécuritaire  et militaire ».
Ces entretiens se sont déroulés en présence de plusieurs hauts responsables militaires et sécuritaires  mauritaniens et espagnols, parmi lesquels le Ministre de la Défense, des Retraités et des Enfants de Martyrs, Hanana ould Sidi, le  Secrétaire Général de la politique espagnole de défense, l’amiral Juan Francisco Martinez Nunez.
 
 







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025