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LE 27 NOVEMBRE DOIT NOUS UNIR !

Dimanche 26 Novembre 2023

LE 27 NOVEMBRE DOIT NOUS UNIR !



Le refus d'une partie de l'assemblée nationale de réciter la Fatiha à la mémoire des 28 militaires  martyrs négro-africains, victimes de crimes contre l'humanité de la part de certains de leurs compagnons d'armes chauvins, pour commémorer la fête de l'indépendance nationale est incompréhensible.
Aujourd'hui, personne ne conteste la réalité de cette abomination. Pas même les instigateurs ou  bourreaux comme le démontre le vote de la loi d'amnistie scélerate d'août 1991 par laquelle ils s'auto-pardonnent naïvement. Tout le monde s'accorde pour dire que ce drame absolu constitue l'élément central du passif humanitaire dont le règlement définitif permettra de tourner l'une des pages les plus sombres de notre histoire, de consolider et d'approfondir l'unité nationale, par la vérité, la justice et le pardon.
Donc la récitation de la Fatiha aurait pu être une occasion d'action commune de fraternité et de compassion entre les députés de toutes nos communautés, au moment oû le Pacte republicain en fait l'un des points d'accord entre les signataires dont le gouvernement.
Mais ceux qui avaient initié cette prière l'avaient-ils préparée et l'avaient-ils proposée au préalable ? Sans justifier le refus qui leur a été opposé, il est certain qu'une initiative d'une telle portée politique et sociale, d'un tel impact psychologique ne peut être  proposée le jour méme sans risques d'amalgames et de malentendus, à des députés venus d'horizons aussi  divers et dans une assemblée aussi improbable et divisée que celle issue des dernières élections. Il faut le dire : l'assemblée nationale que nous avons est clairement le terreau du populisme de toutes les nuances possibles - oû la surenchère, la stigmatisation et la crasse incompétence règnent en maîtresses absolues. De chambre d'enregistrement traditionnel qu'elle était, elle est devenue la chambre d'amplification  de tous les mauvais sentiments du pays, la boîte noire de toutes nos divisions.
Ce 27 novembre tout particulièrement doit inciter à plus d'efforts et à plus de courage pour  l'entente  nationale en vue de résoudre définitivement ce passif humanitaire qui continue de nous mortifier et de nous diviser.
Gourmo Lô, 26 novembre 2023

Lo Gourmo Abdoul






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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025