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Informations des députés sur la fuite de gaz de GTA

Mercredi 19 Mars 2025

Le Ministère de l’Energie et du Pétrole, a organisé une large séance d’informations, au sujet de la fuite de gaz, notée sur le champ offshore transfrontalier Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), survenue le 19 février dernier, au profit des députés membres du groupe parlementaire « Environnement et Développement Durable ».


Cette rencontre, a été  présidée par le Ministre de l’Energie et du Pétrole, Mohamed ould Khaled.
Elle a permis de porter à la connaissance des parlementaires, de nombreuses informations « sur  les projets en cours, en particulier le projet Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), qui a récemment connu une intervention réussie pour colmater une fuite de gaz » selon  un communiqué du département.
La rencontre a offert  aux députés, majorité et opposition, l’occasion de prendre connaissance  « du contexte du projet, des détails de la fuite de gaz et son ampleur réelle, les différentes étapes de l’intervention ayant conduit à l’arrêt grâce à la rapidité et à l’efficacité de la réponse, suite à la mobilisation des moyens et  ressources ».
Par la même occasion, le Ministre de l’Energie et du pétrole a décliné « les principales orientations du département, le contexte de développement du projet Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) et son importance stratégique».
Les membres du Groupe Parlementaire Environnement/Développement Durable, ont par la suite suivi  une présentation technique détaillée sur tous les aspects du projet.
Les députés ont enfin  exprimé « une appréciation positive » par rapport aux échanges et souhaité, le renforcement des canaux de communication entre le département et la représentation nationale « dans le cadre du renforcement du partenariat » inauguré à l’occasion de cette rencontre.    
 







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025