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Gestion des parrainages : Kane Hamidine Moctar fustige l’attitude de l’administration

Mercredi 15 Mai 2024

Kane Hamidine Moctar, candidat indépendant à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, a fait face à la presse, mardi enfin d’après midi.


Devant les journalistes et soutiens à   sa candidatures, venus en masse, il a dénoncé le comportement anti républicain de l’administration, notamment des hakem, qui refusent de valider plus de 100 parrainages dans toutes les régions du  pays,  en dépit de l’engagement des élus municipaux  en faveur de sa candidature.

Ce constat, qui est une véritable voie de fait, perpétrée   en violation  des droits élémentaires de ceux qui parrainent, et du candidat, sont relevés  dans toutes les régions : les Hodh, l’Assaba, le Guidimakha, le  Gorgol, le Brakna, le Trarza, qui totalisent plus de 120 parrainages en  souffrance, car non validés administrativement sur, la base du simple  fait du prince, qui affirme « avoir reçu des ordres venus d’en haut ».

Kane  dénonce une tentative flagrante et inadmissible, de bloquer une candidature  « qui va à l’encontre des valeurs démocratiques, que nous avons tous le devoir de protéger pour donner à la Mauritanie, une perspective de changement ».

Un piège, des peaux de bananes glissées sous les pieds, en dépit des quels le candidat refuse de jeter l’éponge. Il proclame  la volonté inébranlable de continuer le combat, et n’exclut l’option  d’un recours face à des agissements  aux antipodes des valeurs républicaines.









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Célébration du 65é anniversaire de l’indépendance

La Mauritanie célèbre le 65é anniversaire de l’indépendance nationale, ce vendredi 28 novembre 2025

Un événement organisé en grandes pompes, à travers plusieurs manifestations, notamment un défilé militaire.
Le président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani,  a saisi l’occasion de la fête,  pour délivrer le traditionnel message à la nation,  réaffirmer sa détermination à promouvoir la culture de la citoyenneté et lutter contre les maux qui gangrènent la gouvernance  et produisent un service public dévoyé.
Il s’est engagé à travailler dans le sens « d’un état, qui ne reconnaisse aucun droit, ni devoir, que sur la base exclusive de la citoyenneté, et à œuvrer avec force, à empêcher que d’autres liens, qu’ils soient tribaux, ethniques ou stratifiés, n’affectent négativement la valeur de la citoyenneté ».
Dans son message de l’an 65 de l’indépendance nationale, Mohamed Cheikh El Ghazouani a également annoncé des mesures d’augmentation de salaires en faveur « des enseignants et inspecteurs du fondamental, secondaire et technique  et des membres des forces armées et de sécurité pour 10.000 MRO, à partir du 1é janvier 2026. Une augmentation de l’indemnité de craie pour 20.000 anciennes ouguiyas, afin d’encourager le personnel enseignant dans les classes.
En Mauritanie, la symbolique de la célébration de l’indépendance nationale est marquée par un événement tragique depuis le 28 novembre 1990, suite à la pendaison de 28 militaires issus de la composante peule, pour marquer l’événement, désormais inscrit en lettres de sang dans la mémoire d’une grande partie des mauritaniens.
Ces crimes et d’autres graves  exactions, commises sur les populations de la vallée fleuve Sénégal, pudiquement appelés « passif humanitaire » attendent une solution de 35 ans.
Le régime de Mohamed Cheikh El Ghazouani négocie actuellement avec les associations des victimes, pour une indemnisation.
Pour sa part, le Forum National pour la Défense des droits Humains (FONADH), un collectif d’une vingtaine d’ONG, réclame un processus de justice transitionnelle, garantissant les exigences universelles  « vérité, justice, mémoire et  réconciliation ».
 

Amadou Seck Seck
28/11/2025