Menu

Fin d’année hyper active pour Ghazouani

Mercredi 13 Décembre 2023

Aux commandes de la Mauritanie depuis le 01 août 2019, le président
Mohamed Cheikh El Ghazouani est souvent critiqué sur les réseaux sociaux,
pour « un déficit » de présence sur la scène politique et médiatique.
Une image qui tranche avec son hyper activité en cette fin d’année, prélude
à une élection présidentielle prévue en juin 2024
Après cette visite dans la wilaya (région) du Hodh oriental, pour les
besoins du coup d’envoi du Festival des Cités du Patrimoine, dans la ville de
Walata, et par ricochet le lancement d’un paquet de projets au profit de
nombreuses localités du Grand Est mauritanien, le chef de l’Etat se trouve
ce mardi, à Aleg dans le centre Sud.
Dans la capitale du Brakna, il a lancé la réhabilitation de plusieurs axes
routiers au profit de villes situées dans des régions différentes.


Il s’agit « du tronçon Aleg/Boutilimit d’une longueur de 107 kilomètres, pour une enveloppe de 15,4 milliards d’ouguiyas
anciennes, des voiries concernant la construction de 6,35 kilomètres dans la ville de Tidjikja, pour un montant de
800millions de MRO, de 6,15 kilomètres à Kiffa, pour un montant de 800 millions de MRO ,7,3 kilomètres dans la ville
d’Aioun, pour une enveloppe de 850 millions de MRO , 6,4 kilomètres dans la ville d’Aleg, pour une enveloppe financière de
657 millions de MRO » selon l’AMI.
Les nouvelles infrastructures «  qui bénéficient à un nombre important de villes et de populations du pays, faciliteront la
circulation sur la route El Emel (Espoir) et renforcement le réseau routier à l’intérieur des villes mentionnées, contribuant
ainsi à briser l’isolement de leurs différents quartiers, et à créer des opportunités favorables pour promouvoir les
échanges commerciaux et le développement local ».
Des inaugurations tous azimut qui dégagent une forte odeur de précampagne électorale, selon de nombreux analystes.







AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Ballon d'Or 2023 : Jude Bellingham remporte le Trophée Kopa

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025