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Enorme coup de gueule du député Ghaly Diallo

Mercredi 5 Juin 2024

L’honorable député Ghaly Diallo, élu sous les couleurs de la Coalition « Espoir Mauritanie » allié de maître El Id ould Mbareck, candidat à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, pousse un énorme coup de gueule, en dénonçant les ravages opérés par des troupeaux de chameaux dans des jardins à Sylla, un village de la commune de Néré, situé à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Kaédi, sous le regard d’une administration, pourtant plusieurs fois interpellée à ce sujet.


Cette situation, caractérisée par  des   pertes récurrentes, subies depuis plusieurs années par le jeune  Moussa Kane,  propriétaire d’un important jardin, dans un contexte de menace chronique d’insécurité alimentaire, qui s’explique par  la  période de soudure, a enflammé et  fait les choux gras de toutes les plateformes des Réseaux Sociaux, ce lundi.

  Les faits dénoncés par le député viennent  alimenter un vieux débat, dans un pays dont la législation pénale protège le bétail au détriment de l’agriculture, dans le cadre du règlement de  conflits très fréquents.

Une  réalité juridique et historique à laquelle il faut ajouter le comportement clivant, de l’administration locale, accentuant  les frustrations et la colère des populations.

Cette fois, l’événement se produit à quelques semaines d’une élection présidentielle.

Cela  expliquerait en partie la réaction des autorités centrales  pour mettre un peu d’ordre dans l’ immense pagaille des troupeaux de chameaux venus de plusieurs centaines de kilomètres pour détruire les moyens de survie des populations. 

  


Enorme coup de gueule du député  Ghaly Diallo

Actuellement, dans le village de Sylla (Kaedi), plus de 15 chameaux occupent illégalement les champs des habitants du village et détruisent toutes les cultures.
 Les populations du village de Sylla ont informé le chef de brigade de la gendarmerie de Kaedi, mais ce dernier refuse catégoriquement de venir constater les dégâts.
 En revanche, dès qu'un chameau meurt, même naturellement, la gendarmerie de Kaedi arrive rapidement et les propriétaires des bêtes affluent, les villages sont quadrillés et les populations se voient obligées par les autorités locales de rembourser le prix.
Mais quand les bêtes viennent détruire, ni le gouverneur, ni le préfet, ni le chef de brigade de la gendarmerie ne réagissent pour condamner le berger et les propriétaires.
C'est cette injustice qui engendre des frustrations et des sentiments incontrôlables qui un jour peuvent mettre notre pays en feu et saboter sa stabilité.
Des autorités irresponsables, voilà ce que nous avons.
Je condamne fermement cette occupation et ce racisme d'État encouragé par les autorités de notre pays.
Khally Diallo
Le député du Peuple






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Essahraa : Réponses d’Aziz aux questions du Procureur sur son salaire et les montres de luxe

Les auditions de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, dans ce que l’on appelle communément le « dossier de la décennie », se poursuivent devant la Cour d’appel

Le procureur général a commencé hier mardi par interroger l'ancien président sur plusieurs sujets, lui demandant comment il gérait ses affaires personnelles à la lumière de sa déclaration de ne pas toucher les caisses de souveraineté à la présidence et ses salaires tout au long de ses deux mandats présidentiels.
"J’ai perçu à ce titre un salaire en ma qualité de premier Général de service et un autre de plus de 6 millions d'ouguiyas, qui étaient transférés sur le compte de la Première dame pendant 11 ans, lequel, a été gelé, avec le début de l'enquête sur le dossier".
Le procureur de la République a soulevé la question des "montres de luxe"» dont parlait Ould Abdel Aziz, l’interrogeant, est-ce qu’elles doivent être versées au trésor public ou laissées au président ?
"Il est de coutume dans le monde d’offrir des cadeaux aux Présidents، et aucun Chef d’Etat ne les a vendus pour les verser au trésor".
Concernant la question du procureur de la République sur les fonds déposés auprès de différentes personnes, Ould Abdel Aziz a répondu :
"Il s’agit de sommes non utilisées de campagnes passées dont les montants ont été exagérés".
Deux valises d'euros et de dollars
L’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz a dit au cours de la séance d'aujourd'hui, mercredi :
"Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani m’a remis un montant de 10 millions d'euros et de dollars lors de mon dernier jour au pouvoir, avant de lui céder le pouvoir.
Le Président Ghazouani est arrivé au palais présidentiel dans sa voiture, avec deux valises contenant la somme susmentionnée, et a demandé au personnel de la sécurité présidentielle de les descendre. J’ai reçu ces sommes après ma déclaration du patrimoine devant le tribunal à la fin de mon second mandat.
Ghazouani m’a affirmé, lorsque je lui ai demandé à propos des raisons qui l’ont conduit à me donner cet argent, avoir gardé plus de fonds.
Le Président Ghazouani m’a affirmé que ces sommes font partie des fonds restants de la campagne présidentielle de 2019. Toutefois j'ai exigé une enquête sur l’origine de cet argents
Victime d'un grand complot
"Je suis victime d'un grand complot visant à ternir ma réputation. Cette campagne de dénigrement a impliqué la presse et a été marquée par le paiement de millions aux blogueurs
Je n’ai aucun lien avec la Fondation Rahmaa de Bienfaisance, (qui était dirigée par son défunt fils Ahmedou Ould Abdel Aziz), dont le président est décédé lors d'une mission caritative il y a des années et dont la justice doit convoquer les représentants. Le procureur général a commencé hier mardi par interroger l'ancien président sur plusieurs sujets, lui demandant comment il gérait ses affaires personnelles à la lumière de sa déclaration de ne pas toucher les caisses de souveraineté à la présidence et ses salaires tout au long de ses deux mandats présidentiels.
"J’ai perçu à ce titre un salaire en ma qualité de premier Général de service et un autre de plus de 6 millions d'ouguiyas, qui étaient transférés sur le compte de la Première dame pendant 11 ans, lequel, a été gelé, avec le début de l'enquête sur le dossier".
Le procureur de la République a soulevé la question des "montres de luxe"» dont parlait Ould Abdel Aziz, l’interrogeant, est-ce qu’elles doivent être versées au trésor public ou laissées au président ?
"Il est de coutume dans le monde d’offrir des cadeaux aux Présidents، et aucun Chef d’Etat ne les a vendus pour les verser au trésor".
Concernant la question du procureur de la République sur les fonds déposés auprès de différentes personnes, Ould Abdel Aziz a répondu :
"Il s’agit de sommes non utilisées de campagnes passées dont les montants ont été exagérés".
Deux valises d'euros et de dollars
L’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz a dit au cours de la séance d'aujourd'hui, mercredi :
"Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani m’a remis un montant de 10 millions d'euros et de dollars lors de mon dernier jour au pouvoir, avant de lui céder le pouvoir.
Le Président Ghazouani est arrivé au palais présidentiel dans sa voiture, avec deux valises contenant la somme susmentionnée, et a demandé au personnel de la sécurité présidentielle de les descendre. J’ai reçu ces sommes après ma déclaration du patrimoine devant le tribunal à la fin de mon second mandat.
Ghazouani m’a affirmé, lorsque je lui ai demandé à propos des raisons qui l’ont conduit à me donner cet argent, avoir gardé plus de fonds.
Le Président Ghazouani m’a affirmé que ces sommes font partie des fonds restants de la campagne présidentielle de 2019. Toutefois j'ai exigé une enquête sur l’origine de cet argent.
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Essahraa

16/01/2025