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Elargissement de la base des données sismiques offshore

Samedi 19 Avril 2025

Une planification rigoureuse de la recherche pétrolière et gazière offshore, dans une vaste zone maritime, grâce à des données de haute précision, favorisant les meilleures décisions d’investissement, sont les enjeux à l’origine d’une importante mesure prise par le gouvernement, dans ce domaine.


En effet,  la  Mauritanie a élargi sa base de données sismiques offshore, avec plus de 100.000 kilomètres carrés de données 3 D dans les eaux territoriales, pour  plus de 101516 kilomètres carrés de données de haute qualité, traitées et compilées,  selon une révélation faite cette semaine par le ministre de l’énergie du pétrole, Mohamed ould Khaled.
Cette opération a été réalisée dans le cadre d’un partenariat avec TGS, une société leader dans la collecte et le traitement des données géologiques.
Ce porte feuille « comprend également plus de 19.000 kilomètres carrés de données sismiques retraitées PSDM et plusieurs études sismiques 2D, formant ainsi une référence intégrée ouvertes aux investisseurs et aux sociétés d’exploration pétrolière et gazière ».
La réalisation de cette opération « est une étape importante dans le processus d’ouverture aux investisseurs, avec l’extension des données sismiques et des études au large de nos côtes.
 La Mauritanie ouvre la porte à une nouvelle fenêtre  d’exploration pétrolière et gazière. Notre littoral atlantique, riche et encore peu exploré, associé à un climat d’investissements stable, fait du pays une destination pétrolière et gazière prometteuse en Afrique » explique le ministre de l’énergie du pétrole.
Dans le même ordre d’idée, Mohamed Khaled a exprimé les bonnes dispositions de la Mauritanie à travailler avec tous les partenaires internationaux « pour explorer l’énorme potentiel du pays, réaliser une croissance à long terme mutuellement bénéfique ».
Ainsi « ces avancées précieuses, devraient fournir une vision plus complète et plus précise des couches et des formations géologiques. Elles contribuent également à renforcer la confiance des investisseurs dans les réserves géologiques et à réévaluer les résultats des explorations précédentes à la lumière des derniers développements technologiques, avec une réduction des risques, contribuant à  des décisions d’investissement fondées sur des bases scientifiques solides ».   
 

Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025