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Décès de Barro Abdoulaye: voici l'hommage du Pr Moctar Sakho.

Lundi 23 Juin 2025

Barro Abdoulaye, ancien ministre, haut responsable du Parti du Peuple Mauritanien ( PPM) des années 1970, sous le magistère de maître Moctar ould Daddah, est décédé la semaine dernière .
Voici le vibrant hommage qui lui est rendu par le Pr Moctar Abderahim Sakho.


أنا الله و أنا اليه راجعون
Nous venons d’apprendre à l’instant le rappel à Dieu de notre cousin germain/ beau-frère, l’ancien ministre et éminence grise du PPM( Le parti du peuple mauritanien) de l’ancien régime de feu le président Moctar Ould Daddah, Abdoulaye Baro , plus communément connu dans la famille Sakho par le nom de Thierno Mouminiina( 1932-2025). Esprit très fin et brillant, il a traversé la vie politique mauritanienne comme une tête pensante, un technocrate au patriotisme indépassable. De son entrée au BPN ( Bureau Politique National) en 1966, jusqu’au coup d’état de juillet 1978 qui mit fin à l’ancien régime, il a toujours fait partie  du brain trust de Ould Daddah, une sorte d’idéologue qui maniait avec dextérité et brillance les idées sociales de son temps. Il fera un petit « stint » a Dakar , comme conseiller du president Abdou Diouf, en matiere d’education , avant de revenir au pays, et devenir l’inamovible Secretaire General du gouvernment militaire mauritanien , dous l’ere de Mouawiya. Son cursus académique l’y aida beaucoup. Doublement Diplômé de La Sorbonne en Lettres et sciences humaines, he was second to none. Il avait de qui tenir. Petit-fils de Thierno Amadou Moctar Sakho ( Qaadi El quddat!) par sa mère Farmata Amadou Moctar Sakho qui était l’aînée de ses filles; il se rattache à la branche des Oulad Nokmach par sa grand-mère Mahjouba Mint Himyan, mais il a été , pratiquement, éduqué par mon père, son oncle maternel, Abdourahim Sakho. Du côté foutanke, il est l’arrière petit-fils de deux Almamy ( Thierno  Hassan Baro et Thierno Ndiaye Baro). Son père , Mohamed Daouda Baro, remplaça son grand-père  maternel , Amadou Moctar Sakho comme qadi , avant que son oncle maternel, mon homonyme Moctar Sakho, n’assure la relève de son père.
Comme le disait , tantôt, un aîné et cousin germain, c’est bien « le dernier des Mohicans », en référence au chef d’œuvre de Walter Scott.
Yo Allah yourmomo, yaafomo, haarnamo aljana.
Allahouma amine.
Mes pensées vont en premier lieu à son épouse, ma grande soeur Aminata Abdourahim Sakho , qui, par son dévouement, sa patience, a été sa compagne jusqu’à son dernier souffle. Mes sincères condoléances à mes neveux Mamadou Daouda et Abdarahmane, sans oublier mes nièces Mouminiina et Salima et leur maman Yaye Diaw . Mes condoléances à toute la famille Sakho

Moctar Sakho






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025