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DÉMARRAGE DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE | 41 LISTES À LA CONQUÊTE DES VOIX DES SÉNÉGALAIS Par: rts - Seneweb.com | 27 octobre, 2024 à 10:10:23

Lundi 28 Octobre 2024

C’est parti ! Le Sénégal entre officiellement en campagne électorale pour les élections législatives anticipées qui se dérouleront pendant trois semaines. Ce scrutin, qui marque un moment crucial de la vie politique sénégalaise, se tient dans un contexte de grande attente de la part des citoyens, désireux de voir émerger une Assemblée nationale plus représentative, dynamique et réceptive aux défis sociaux, économiques et politiques du pays.
 
Plusieurs partis, coalitions et candidats indépendants s’affronteront pour gagner la confiance des électeurs et obtenir des sièges dans la future Assemblée nationale. Sur les réseaux sociaux, certains partis annoncent déjà leurs couleurs pour le coup d’envoi.
 
Les candidats, quant à eux, sont encouragés à mener des campagnes pacifiques et respectueuses des lois électorales. Les leaders politiques, les médias et les citoyens sont invités à faire preuve de responsabilité et de civisme. Cette élection est l’occasion de montrer la maturité démocratique du Sénégal et de rappeler que les débats, aussi passionnés soient-ils, doivent rester dans le respect mutuel. Hier, lors d’un face-à-face avec la presse au Palais de la République, le président Bassirou Diomaye a appelé à une campagne électorale responsable, évitant les clivages et les discours pouvant engendrer des violences.
 
 
 Les candidats devront se mobiliser pour convaincre les électeurs de leur capacité à instaurer une Assemblée nationale proactive, résolument tournée vers les aspirations de la population. De nombreux observateurs espèrent que la prochaine législature marquera un tournant, en valorisant le dialogue, l’inclusion et l’innovation dans les processus décisionnels.
Les semaines à venir promettent d’être déterminantes pour l’avenir politique et social du Sénégal. Ce rendez-vous électoral constitue une étape importante, où chaque voix compte et où les citoyens auront l’occasion d’exprimer leurs attentes pour une gouvernance plus juste et plus inclusive.







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025