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Communiqué de Presse

Mardi 29 Octobre 2024

Démarrage du onzième Forum sur le développement de la statistique en Afrique


Addis-Abeba, le 28 octobre 2024 (CEA) - Le onzième Forum sur le développement de la statistique en Afrique (FASDev) a démarré ce lundi à Addis-Abeba sur le thème : « Renforcer la mobilisation des ressources techniques et financières pour soutenir l’innovation dans le développement statistique en Afrique ».
La réunion vise à favoriser les liens entre les pays, les partenaires et les institutions qui soutiennent les statistiques, afin de répondre aux besoins des systèmes statistiques nationaux en matière de ressources techniques et financières pour accélérer la transformation et la modernisation de ces systèmes. 
La rencontre permettra également de faire le point sur les difficultés auxquelles sont confrontés les pays, et recenser les besoins des systèmes statistiques nationaux pour développer et mettre en œuvre des programmes de transformation et de modernisation. Un point sera aussi fait sur les  opportunités et mécanismes offerts par les institutions, les partenaires et les organisations panafricaines pour soutenir les pays dans leur développement statistique.
« Au fil des années, FASDev a établi des liens entre les producteurs de statistiques officielles, les centres de formation en statistique et les partenaires soutenant le développement statistique sur notre continent. Les réunions du Forum ont joué un rôle essentiel en contribuant à la création de partenariats pour le développement de la statistique en Afrique, en exploitant l'opportunité pour davantage d'acteurs de soutenir les pays africains dans ce domaine »s’est réjoui  , M. Oliver Chinganya Directeur du Centre africain de statistiques de la Commissionn économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) à l’ouverture du forum. 
Le FASDev, rappelle-t-on, est une initiative de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et est soutenu par la Banque africaine de développement, le Partenariat statistique au service du développement au XXIe siècle et la Banque mondiale. 
Les réunions du Forum sont l’occasion pour les représentants des organismes nationaux de statistique africains, des centres de formation statistique, des institutions internationales, régionales et sous-régionales, des organismes bilatéraux, des programmes et initiatives internationaux, des fondations et d’autres institutions, de se réunir dans le but ultime de rendre plus efficace le soutien apporté aux pays dans le cadre de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement, a-t-on souligné.
-FIN-
À propos de la CEA
Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l'une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l'intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique.
Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 
 
 
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org
Publié par :
La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique 
BP 3001 
Addis-Abeba (Éthiopie) 
Tél. +251 11 551 5826 
Adresse électronique : eca-info@un.org
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Les vagues de l'affaire Madiambal Diagne

Le dossier de Madiambal Diagne, homme d’affaires, journaliste et propriétaire du Groupe Avenir Communication, arrivé en France le 24 septembre dernier, fait des vagues au pays.
Le journaliste, président honoraire de l’Union Internationale de la Presse Francophone, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, émis par le Pôle Judiciaire Financier, sur la base d’un rapport de la CENTIF, cellule anti blanchiment.
Un entretien avec Mr Diagne est à l’origine des arrestations de 2 journalistes, Maimouna NDour Faye, directrice 7 TV et Babacar Fall, RFM.

À l’arrivée et à l’intervention des gendarmes, aucun motif officiel ne nous a été communiqué. Les forces de l’ordre sont arrivées vers 22h30 et ont attendu le début de l’émission avant de se diriger, lourdement armées, vers la régie. Elles ont exigé l’arrêt immédiat de la diffusion, puis se sont acharnées sur les équipements en débranchant les câbles au hasard. Cette action a provoqué une coupure brutale du signal et l’interruption de la diffusion, sans la moindre notification ni explication. Nous avons dû faire appel à notre technicien maison pour tout remettre en ordre pour pouvoir continuer nos programmes. L’émission avait été enregistrée dans l’après-midi, afin de pouvoir retirer tout propos susceptible d’être jugé sensible, Maimouna ayant pris ses précautions.

Maimouna, qui se trouvait chez elle, est revenue à la chaîne après que je l’ai informée de l’arrivée des forces de l’ordre. Rien ne justifie clairement cette interpellation. Elle n’a opposé aucune résistance, mais a refusé l’insolence de certains gendarmes. Déjà rentrée chez elle après l’enregistrement, elle est revenue légèrement vêtue pour comprendre la situation, après mon appel. Pourtant, une gendarme s’est adressée à elle avec une agressivité manifeste, insistant sur la diffusion de l’entretien avec Madiambal Diagne. Maimouna a simplement répondu qu’elle dirigeait une chaîne, qu’elle assumait ses responsabilités et qu’elle gérait des emplois. C’est à ce moment que la gendarme, visiblement très virulente, a ordonné son arrestation.

Absolument rien ne justifiait cette action. Aucune mise en demeure, aucun document officiel, aucune décision administrative ne nous a été présentée. Tout s’est déroulé dans la précipitation, dans un climat de tension et d’intimidation. Il s’agit là d’une atteinte grave à la liberté de la presse et au droit à l’information.

C’était un choc. Voir des hommes armés envahir la régie, débrancher nos machines et s’en prendre à nos collègues a été extrêmement traumatisant. Nous avons ressenti peur, incompréhension et profonde injustice. Le plus révoltant, c’est que même l’avocat de Maimouna, Me Amadou Sall, a été empêché de la voir et soumis à un test d’alcoolémie injustifié. Ces événements montrent que, malgré le changement de régime, certaines pratiques d’abus de pouvoir et d’excès de zèle persistent dans le pays.

Même nos collègues ayant partagé les vidéos de la scène ont été sommés de les effacer immédiatement, et certains ont vu leur téléphone confisqué. L’un d’eux a été arrêté et se trouve encore en garde à vue avec Maimouna à la gendarmerie de Ouakam. Ils doivent être présentés au procureur.

Aujourd’hui, au petit matin, notre signal a de nouveau été coupé sur la TNT. Ce sort est désormais partagé avec la TFM, où l’un de leurs journalistes, Babacar Fall, a également diffusé un entretien avec Madiambal Diagne

29/10/2025