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Communiqué de Presse

Mardi 9 Juillet 2024

C’est avec une profonde tristesse et une vive préoccupation que la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a pris connaissance des événements tragiques survenus à Kaedi suite aux manifestations post-électorales, ayant conduit à la mort de trois jeunes détenus et ce au moment où nous venons de clôturer des élections sans heurts et dans un calme et une responsabilité exemplaires.


Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des victimes et nous associons à leur douleur en ces moments difficiles. Ces pertes sont une tragédie pour notre nation tout entière.
La CNDH condamne fermement toute forme de violence et rappelle que le droit de manifester pacifiquement est un pilier fondamental de notre démocratie.
Il est impératif que les forces de l’ordre exercent leurs fonctions dans le respect strict des droits de l’homme et de la dignité humaine. Nous insistons sur l’importance de la retenue et du professionnalisme en période de tensions.
Il est impératif de rappeler que les résultats des élections doivent être contestés par les voies légales, Toute contestation doit, s’il y’a lieu, se faire dans les formes et délais prévus par la loi, devant le Conseil constitutionnel. Nous encourageons vivement tous les candidats et leurs partisans à suivre cette voie légitime afin de garantir le respect de la démocratie et la stabilité de notre pays. Le recours aux procédures légales est essentiel pour préserver l’intégrité de notre processus électoral et assurer que les différends soient résolus de manière juste et transparente.
Nous appelons les autorités compétentes à ouvrir une enquête transparente, indépendante et impartiale pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ces décès.
La CNDH qui coordonne le suivi de la situation avec le bureau du haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme s’engage à observer de près les développements de cette situation et à veiller à ce que les droits des personnes détenues soient respectés conformément aux normes internationales et nationales en vigueur.
Nous exhortons l’ensemble des citoyens à faire preuve de calme et de retenue, et à s’abstenir de tout acte de violence qui pourrait aggraver la situation.
En cette période difficile, la CNDH réaffirme son engagement indéfectible en faveur des droits de l’homme et de la dignité de chaque citoyen. Nous continuerons à œuvrer pour une Mauritanie où règnent la démocratie, la justice, l’égalité et le respect des droits fondamentaux.
Fait à Nouakchott, le 02/07/2024
Le bureau permanent de la CNDH
 







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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025