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Communiqué de Madiambal Diagne 4 octobre 2024

Vendredi 4 Octobre 2024

Je fais l’objet de viles tracasseries.


Le jeudi 3 octobre 2024 au soir, alors que je dois me rendre au Canada, les formalités d’enregistrement remplies, mon passeport ayant reçu le « cachet départ », j’ai la désagréable surprise d’apprendre de la police, qu’elle aurait reçu les instructions selon lesquelles, je ne pourrais quitter le territoire national sans avoir déposé un passeport diplomatique dont je serais le titulaire.
Mon étonnement est d’autant plus légitime que je n’ai jamais bénéficié de ce genre de document de voyage. C’est alors un passeport diplomatique imaginaire.
Il est facile de le prouver puisque régulièrement, lors de mes déplacements, les documents que je présente sont enregistrés par les services de police de l’aéroport. Ils l’ont d’ailleurs constaté, après leurs recherches dans leurs données. Mais ont-ils tenu à appliquer la consigne reçue. Sur les entre-faits, j’ai tenté de joindre le Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite de cette forme d’interdiction de sortie du territoire. Mes avocats m’ont conseillé de reprogrammer mon voyage et, le cas échéant, de me faire assister d’un huissier pour les constats nécessaires.
Je dois préciser que je n’ai jamais accepté la proposition de me délivrer un passeport diplomatique et j’ai toujours participé aux voyages officiels des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, avec mon passeport ordinaire et les visas que les consulats m’octroient chaque fois que de besoin.
Cette tracasserie vient s’ajouter aux manifestations d’ostracisme dont je fais l’objet depuis l’avènement de PASTEF au pouvoir. Les accusations de prédation foncière dont je suis l’objet n’ont jamais pu être prouvées ; il n’est pas jusqu’à mon immeuble en construction aux Mamelles qui fait l’objet de contrôles trop réguliers pour être innocents.
Mes détracteurs finiront bien par se rendre à l’évidence : ma proximité avec le président Macky Sall n’a jamais relevé de calculs mercantiles. Je n’ai jamais exercé des fonctions publiques encore moins bénéficié d’un contrat quelconque avec l’État du Sénégal. Quant aux brimades et autres vexations qui ne manqueront pas à mon encontre pour les prochaines années, elles ne me détourneront pas de ma conduite habituelle, celle d’un homme du monde, d’un républicain, d’un démocrate respectueux des valeurs universelles de bienséance.
M’en départir trahirait tout ce pourquoi je me bats depuis toujours, et ne saurait se justifier ni par mon éducation, ni illustrer ma philosophie de vie.
Et c’est l’héritage que je souhaite léguer à la postérité.
 
 
Madiambal DIAGNE







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Mauritanie/FMI : accord pour un décaissement de 28 millions de dollars

Le gouvernement mauritanien et les services du Fonds Monétaire International(FMI), sont parvenus à un accord ad référendum, sur la quatrième revue du programme économique, appuyé par le Mécanisme Elargi de Crédit (MEDC), la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et un accord sur la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD), au terme d’une mission conduite par Félix Fischer, qui s’est déroulée du 28 avril au 09 mai, annonce un communiqué.

 Ainsi, les autorités mauritaniennes et le FMI conviennent    d’un accord ad référendum « sur les politiques à mettre en œuvre, pour conclure la quatrième revue au titre de l’accord sur le Mécanisme Elargi de Crédit (MEDC) d’une durée de 42 mois,  la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et la troisième revue au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
 Sous réserve de l’approbation du Conseil d’Administration du FMI, la Mauritanie recevra un décaissement de 6,4 millions de Droits de Tirage Spéciaux (DTS, environ 8,6 millions de dollars) au titre des accords MEDC/FEC et 14,86 millions de DTS (20,1millions de dollars) au titre de l’accord FRD, portant le montant total des décaissements de la MEDC/FEC et de FRD à 111 millions de DTS, soit 148,4 millions de dollars ».
Abordant la situation des principaux indicateurs de l’économie, ce document signale que « l’activité économique a été plus forte que prévue, avec un taux de croissance de 5,2% en 2024, supérieur à la projection initiale de 4,6%.
La croissance devrait ralentir en 2025 à 4%, sous l’effet de la contraction du secteur extractif. Les perspectives à moyen terme restent globalement positives.
Pour autant que des réformes additionnelles soient mises en œuvre pour diversifier l’économie et stimuler le secteur extractif ».
Appréciant  le comportement de l’économie par rapport aux objectifs du programme avec le FMI, le document note « des performances sur la bonne voie  dans l’ensemble : tous les objectifs quantitatifs pour fin décembre 2024, ont été atteints. L’ajustement budgétaire a été en ligne avec les objectifs du programme, grâce à une augmentation des recettes fiscales et une maîtrise des dépenses. L’engagement des autorités pour une politique budgétaire et pour la flexibilité du taux de change, contribue à préserver la stabilité macroéconomique et à renforcer la résilience aux chocs dans un contexte d’incertitude mondiale exacerbée ».
Dans le même temps « le gouvernement s’est engagé à maintenir le déficit non extractif à 15,4 milliards de MRU (soit 3,4% du PIB) en 2025.
 Une meilleure mobilisation des recettes intérieures   et une efficacité accrue des dépenses permettront de créer l’espace budgétaire pour répondre aux besoins importants de développement de la Mauritanie ».
Le FMI salue par ailleurs « les progrès en matière de réformes  structurelles, notamment la promulgation de la loi sur la banque centrale et le secteur bancaire, le nouveau code des investissements,  encourage le parachèvement et l’application des  décrets sur les entreprises publiques, le Code des Investissements et la Zone Franche de Nouadhibou (ZFN) ».
 

Amadou Seck Seck
11/05/2025