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Chinguitty Bank : les travailleurs en grève depuis le 16 avril

Jeudi 24 Avril 2025

Les travailleurs de Chinguitty Bank observent un mouvement de grève pour obtenir la satisfaction de plusieurs doléances, depuis le 16 avril dernier, selon un document du collectif des employés transmis à la presse.


Ces revendications portent sur « l’application immédiate d’une augmentation de 2000 MRU, accordée par le président de la République depuis 2023, qui n’a toujours pas été prise en compte dans la rémunération.
Le rétablissement des avantages sociaux : notamment les primes, le restaurant de l’entreprise, l’assurance maladie, la prise en charge du pèlerinage (hadj), l’annulation des décisions injustifiées du Directeur Général, portant sur la réduction arbitraire de 50% des salaires de certains collègues, des licenciements abusifs en violation des procédures,  au préjudice d’un certain nombre de collègues ».
Des mesures dénoncées par le collectif des travailleurs comme « une atteinte à la dignité, à la stabilité financière et une atteinte aux conditions de travail ».
Au-delà de ces revendications « ces travailleurs restent  ouverts au dialogue, dans un esprit constructif, dans l’espoir que leurs doléances seront entendues et prises en considération dans les plus brefs délais ».     











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Maoulod face à la presse pour un tour d’horizon de l’actualité

Le président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), Mohamed Maouloud, a fait face à la presse ce mardi.

 Une rencontre au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets d’actualité : la visite du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani,  dans les 2 Hodh et son discours devant les populations,  les négociations en cours pour le règlement définitif du passif humanitaire des années 1989/1991, les incidents entre communautés Peule et Haratine dans la commune de Aéré MBare,…
Revenant sur le discours du président de la République dans les Hodh ,à travers lequel il a dénoncé  « le tribalisme,  la  corruption et plaidé pour  le dialogue politique »  Mohamed Maouloud admet la pertinence des propos, conformes à la vision et aux revendications historiques  de l’UFP.
 Toutefois, il estime qu’il faut aller au-delà de la profession de foi et des bonnes intentions « prendre des mesures immédiates pour susciter une adhésion des  populations et des forces politiques attachées  au progrès ».
Dans cette perspective, le leader de l’UFP fait preuve de prudence, en constatant que la visite du président de la République, s’est traduite par la mobilisation de tous les cadres de l’administration à travers INSAF, le parti état ; dont les responsables, tous hauts fonctionnaires « jouent désormais, le rôle de chefs de tribus » du fait de leur position d’influence au sein de la haute administration.
Le président de l’UFP a également abordé les négociations entre le pouvoir et les associations de victimes, pour un règlement définitif du passif humanitaire des années 1989/1991 et apporté le soutien du parti à cette orientation, conforme « à son  combat historique contre le chauvinisme d’état » et la répression  sur une base communautaire,   résultat d’une option délibérée du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, après le complot des officiers négro mauritaniens d’octobre 1987.
Mohamed Maouloud a enfin déploré les affrontements  de la commune de Aéré  MBare, entre peuls et haratines, motivés par un litige foncier. Il a rappelé une mission de l’UFP dépêchée sur place, il y a quelques mois et déploré « l’inaction » de l’administration, à l’origine du pourrissement de la situation.
 

Amadou Seck Seck
26/11/2025