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Centre Africain d’Etudes et des Services aux Médias : sensibilisation autour de la plateforme « Ain »

Vendredi 27 Décembre 2024

Le Centre Africain d’Etudes et des Services aux Médias (CAESM), une institution privée, a organisé une rencontre de sensibilisation et de réflexion, dédiée à la plateforme citoyenne « Ain » mis en place par la primature depuis quelques semaines, avec la mission de prendre en charge les préoccupations des populations, dans le cadre des rapports avec l’administration publique.


La manifestation s’est déroulée jeudi soir,  dans un réceptif hôtelier de Nouakchott.
Ce colloque,  placé sous le thème « Ain : un pas vers l’amélioration du service public, ou un test pour la performance de l’administration » a donné lieu à des échanges enrichissants, en présence d’une assistance nombreuse.
La plateforme électronique « Ain » a été officiellement lancée fin octobre,  par le premier Ministre, Moctar ould Diaye.
 Fonctionnelle 24 heure sur 24, Elle a pour mission « de recevoir et traiter les plaintes des citoyens, contre l’administration » en offrant aux populations  la possibilité de suivre la bonne exécution du service publique et un outil de communication efficace  avec l’administration».
La création de la nouvelle plateforme peut être considérée comme  un pas important sur la voie de la dématérialisation de l’administration.
Les requêtes et griefs des citoyens « sont transmis au service pour étude et décision, dans un délai de 10 jours à compter de la date de réception ».
A signaler que les  plaintes relatives aux compétences de la justice sont orientées vers les juridictions,  alors que les affaires relevant de la sécurité nationale et les dénonciations à caractère diffamatoire, ne sont pas recevables.  
 
 










Amadou Seck Seck





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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025