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Campagne électorale pour la présidentielle 2024 : voici le programme de Ghazouani

Mercredi 19 Juin 2024

Partie le vendredi, 14 juin sur les chapeaux de roue, la campagne électorale pour la présidentielle du 29 juin 2024, a bouclé son cinquième jour, ce mardi, 18 juin.


Les portes paroles  du candidat, Mohamed Cheikh El Ghazouani, a fait face à la presse à  J+5, pour exposer son programme.

Abdallazh ould Kebd, pour l’arabe, et Aissata Lam  pour le français, ont réalisé l’exercice dans un réceptif  hôtelier de Nouakchott,  devant une grosse assistance.  

   

Les deux membres du staff de campagne du président sortant et candidat à sa succession,  ont décliné un programme  à travers cinq (5) leviers.

Le premier  vise  «  un Etat de droit solide et une gouvernance rénovée ».

 Le deuxième  levier  a pour objectif  « une  économie performante, Eco- durable sur le chemin de l’émergence ».

 Le troisième concerne « le  développement  du capital humain, en particulier la jeunesse, comme fer de lance de la Mauritanie de demain ».

Le quatrième levier  a trait   à «  l’inclusion sociale, comme gage de cohésion et d’unité ».

Et le cinquième,  comporte   une dimension sous régionale, régionale  et internationale,   avec   la  diplomatie sécuritaire  « d’un Etat sûr, capable de faire face aux défis et aléas géopolitiques, jouant un rôle  d’acteur majeur de la paix et  la stabilité ».

Le premier levier relatif « à un état  solide et une gouvernance rénovée » va permettre d’engager « la réforme des institutions, le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit. La réforme de l’administration publique et l’amélioration de la gouvernance. La création d’une Agence Nationale Indépendante de Lutte contre la Corruption.  La promotion de la transparence et de la responsabilité dans le secteur  public  et le lancement d’un dialogue large et inclusif   pour convenir d’un nouveau contrat social  afin d’améliorer notre modèle démocratique ».

Le deuxième levier, axé sur une  économie performante, va se traduire  par la réalisation de nombreuses infrastructures « construction d’autoroutes reliant la Mauritanie aux axes sous régionaux, régionaux et internationaux. Réalisation d’un chemin de fer et d’un port en eau profonde à Nouadhibou. Construction d’une  centrale pour la production de l’électricité  à partir du gaz à NDiago et Nouakchott. Renforcement du réseau inter connecté par des lignes Nouakchott-Néma, Nouakchott-Tidjikja, ainsi que Timbedra-Kayes (au Mali). Electrification de 957 localités rurales à travers 7 projets. Fourniture de l’eau potable à toutes les localités  de  plus de 500 habitants à  l’horizon 2030. Construction d’usines de  l’eau de mer à Nouakchott et Nouadhibou. Objectif de 80% de couverture  Internet  en 2030,  contre 40% actuellement, amélioration des capacités de stockage et de transformation des produits de la pêche  pour traiter 80% de la production.

Elaboration d’une politique nationale des industries extractives ».
Le  troisième levier  porte sur le développement  du capital humain, en particulier la jeunesse, fer de lance de la Mauritanie de demain « augmentation des dépenses du secteur de l’éducation à 5,5% du PIB à l’horizon 2030. Extension de la couverture pré scolaire  pour atteindre 50% en 2030.  Formation technique et professionnelle ciblant 115.000 jeunes de toutes les régions à l’horizon 2023.  Augmentation des capacités d’accueil de l’enseignement supérieur. Création  d’hôpitaux régionaux de  référence et extension de  la couverture de l’assurance-maladie ».
Le quatrième levier, portant sur le volet » inclusion sociale,  comme gage de cohésion et d’unité »  annonce la poursuite des efforts de l’écosystème TAAZOUR : Cheyla pour l’accès aux services de  base,  Al Baraka, pour une plus grande inclusion  économique, le financement d’Activités Génératrices de Revenus, Dari pour l’habitat social, Takavoul  pour la protection sociale et le maintien du pouvoir d’achat, Temwine pour des prix abordables ».
Le  levier 5, pour un Etat sûr, capable de faire face aux défis et aléas géopolitiques, insiste sur « le respect de la souveraineté  et de l’intangibilité  des frontières, les relations de bon voisinage et l’ancrage de la Mauritanie dans l’environnement islamique, arabe et africain ». 

 




Amadou Seck Seck






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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025