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Biram Dah Abeid, la main tendue au-delà du meeting de dimanche

Lundi 22 Juillet 2024

Trois (3) semaines après le scrutin présidentiel du 29 juin 2024 en Mauritanie, et la victoire confirmée par le Conseil Constitutionnel de Mohamed Cheikh Ghazouani, contestée par Biram Dah Abeid, candidat malheureux , député et leader anti esclavagiste, plusieurs signaux renvoient l’image d’une Mauritanie en crise post électorale.


  Cependant, la non-interdiction du meeting de BDA, organisé dimanche après midi,   à la place de l’ancien aéroport  international de Nouakchott, dans un contexte tendu, marqué par des arrestations, un impressionnant  déploiement des forces de l’ordre et la coupure des données mobiles d’Internet,   peut être  comme un signe de décrispation.

Ce  rassemblement  a attiré une foule immense.

 Dans un discours prononcé pour la circonstance,  le tribun BDA  est resté sur la même position « je rejette des résultats du scrutin présidentiel du 29 juin dernier. Mohamed ould Ghazouani n’a pas gagné. Je vais continuer à défendre les droits du peuple mauritanien  à choisir librement ses dirigeants.

Néanmoins, je   tends la main au pouvoir, usurpateur, pour nous asseoir autour de la table de négociations ».

Des concertations qui devraient déboucher  sur « des mesures urgentes, telles que la libération des centaines de personnes arrêtées,   la levée d’un état d’urgence, non déclaré, le rétablissement des données   mobiles d’Internet…. » Et au-delà, aborder les questions de fonds, notamment les problèmes liés à la transparence du processus électoral, l’exclusion sociale des communautés de plus en plus marginalisées, la corruption et la mal gouvernance endémique ».












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Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025