Biram Dah Abeid, la main tendue au-delà du meeting de dimanche
Lundi 22 Juillet 2024
Trois (3) semaines après le scrutin présidentiel du 29 juin 2024 en Mauritanie, et la victoire confirmée par le Conseil Constitutionnel de Mohamed Cheikh Ghazouani, contestée par Biram Dah Abeid, candidat malheureux , député et leader anti esclavagiste, plusieurs signaux renvoient l’image d’une Mauritanie en crise post électorale.
Ajouter un commentaire












Les News
Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah
01/09/2025
- Amadou Seck Seck
Greenpeace : nourrir le monstre ou sauver les océans ?
28/08/2025
- Amadou Seck Seck
Kaédi et Maghama : évaluation de la situation d’urgence après la montée des eaux du fleuve
28/08/2025
- Amadou Seck Seck
AG de la FFRIM et mutation en congrès
12/06/2025
La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)
17/01/2025
Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure
21/08/2024
Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs
21/08/2024
À l’origine d’une campagne chauvine…
11/06/2024
Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne
20/03/2024
RD Congo/Mauritanie: 2-0
16/11/2023
Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi
31/10/2023
Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien
31/10/2023
Ballon d'Or 2023 : Jude Bellingham remporte le Trophée Kopa
31/10/2023
Flux RSS
Galerie
Liste de liens
Inscription à la newsletter
Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah
Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
Défection américaine et poids de la dette
Sur le » front » depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain, est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi, au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement, compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent, proviennent des états membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi, au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement, compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent, proviennent des états membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
Amadou Seck Seck
01/09/2025