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Agression barbare contre Hanevy ould Daha, propriétaire TTV

Mardi 28 Janvier 2025

Hanevy ould Daha, célèbre homme de médias, propriétaire de la chaîne TTV, a fait l’objet d’une agression, perpétrée dimanche, soir, devant les locaux de cet organe.


Une attaque qui a provoqué  des blessures  à plusieurs endroits du corps, sous réserve de complications intérieures.
Il s’agit d’une agression   dont l’auteur est Zeine El Abidine ould Sadava, homme d’affaires.
Celui  ci explique son geste violent,  par « un acharnement  contre sa personne » constaté à travers  le traitement de l’affaire de l’attribution du marché pour la réhabilitation du quai du port de commerce de Nouadhibou, qui a été adjugé à  un groupement de sociétés mauritaniennes et turques, dirigé par Sadava ,  dans un premier temps, puis retiré, au profit d’une entreprise chinoise.
Ces faits ont été  relevés dans le cadre de plusieurs écrits et émissions, dont la dernière produite dimanche soir, juste avant le malheureux  incident.
L’agresseur dit avoir porté 2 fois plainte contre l’homme de médias, sans aucune suite, de la part du procureur de la République. Ce qui le pousse à se faire justice lui-même.
Ce comportement d’un autre âge, mais encore très courant en Afrique, avec des journalistes régulièrement en butte à des mesures d’intimidation, harcèlements, menaces de mort… est vivement  condamné par le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), qui demande « une application stricte de la loi face à de tels actes, qui représentent  une menace sérieuse contre l’état et la société ».
Ce parti « exprime sa solidarité avec la famille de la presse et appelle à garantir une protection juridique et sécuritaire, aux défenseurs de la liberté d’expression, afin qu’ils puissent accomplir leur mission au service de la patrie,  exhorte les citoyens à adopter un comportement civique, et à recourir à la justice, pour résoudre les différents ».
Réaction identique de la part de la section mauritanienne de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF), qui a publié un communiqué « condamnant vivement, une agression barbare devant le siège de la chaine TTV » avec la réclamation « de l’ouverture d’une enquête, pour faire la lumière sur une affaire qui ternit gravement la liberté de la presse et d’expression en Mauritanie ».
        Source : le Calame
 
 







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Greenpeace : nourrir le monstre au sauver les océans ?

Dans le cadre de la « Campagne des Océans » une mission de Greenpeace Afrique, en partenariat avec l’ONG « Zakia » a séjourné en Mauritanie du 18 au 22 août 2025.

 Celle-ci s’est rendue  à Nouadhibou et Nouakchott, pour rencontrer les communautés, les autorités régionales et nationales.
Un voyage  de plusieurs jours, à l’issue duquel, l’ONG, dont l’action est dédiée à la préservation de la biodiversité marine et des ressources halieutiques, a publié, le mercredi 27 août,  un communiqué, sous le titre « Greenpeace Afrique en Mauritanie : nourrir le monstre ou sauver l’avenir  des océans».
Cette mission « a permis de constater  l’impact des usines d’huile et de farine de poissons, plaider pour leur fermeture définitive et appeler à une harmonisation régionale des règlements en matière de protection des ressources halieutiques ».
     

Transformer le poisson en aliment de bétail : une aberration

Dans sa plaidoirie contre le fléau dit Moka, le document de l’ONG  relève que le fait de voir « des usines, qui transforment massivement le poisson en produit destiné à l’alimentation animale à l’étranger, menace directement la sécurité alimentaire de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.
 Selon la FAO, plus de 83% de la farine de poissons est destinée à l’aquaculture, contre 7% pour l’élevage porcin et 4% pour l’alimentation animale ».
 

Des avancées…. Mais il faut plus

Le document de l’organisation constate des avancées dans la lutte contre le fléau en  Mauritanie, tout en invitant le gouvernement « à aller jusqu’au bout ».
Ainsi « grâce aux efforts conjoints de la société civile, des communautés et des organisations partenaires, la Mauritanie est passée de plus de 50 usines à une dizaine aujourd’hui. Une avancée significative qui prouve l’efficacité du plaidoyer mené depuis plusieurs années.
La fermeture progressive de ces usines d’huile et  de farine poisson, est une victoire partagée. Nous ne devons pas nous arrêter là : seule une interdiction définitive permettra de garantir la sécurité alimentaire aux communautés.
Cela doit commencer par la publication de l’arrêté interdisant l’installation de nouvelles unités » déclare Mamadou Kali Bâ, chargé de la campagne océans à Greenpeace Afrique.
Le document salut la volonté des autorités mauritaniennes  de mettre fin au fléau, mais réaffirme « la détermination » de Greenpeace Afrique  et sa partenaire Zakia « à  rester vigilantes, pour une victoire des pêcheurs, des femmes transformatrices, la sécurité alimentaire, en Mauritanie et en Afrique de l’Ouest ».
 

Amadou Seck Seck
28/08/2025