Menu

Accélération du rythme des inaugurations présidentielles

Samedi 16 Mars 2024

Le président Mohamed Cheikh El Ghazouani accélère le rythme des inaugurations, à quelques mois de l’élection présidentielle, dont la date est fixée au 22 juin 2024.


 Après Aéré Mbar et la vallée du fleuve Sénégal, pour le lancement d’un projet d’approvisionnement en eau potable, touchant des localités du  Brakna, du Tagant et de  l’Assaba, c’est au tour de Nouakchott.
 Dans la capitale, le chef de l’Etat  a présidé vendredi,  une cérémonie de réception de 50 nouveaux bus, qui seront mis en circulation dans les différents quartiers de Nouakchott.
Ces véhiculent représentent « un deuxième lot dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé  trafic à Nouakchott d’ici 2026, composé de 40 bus de taille moyenne, d’une capacité de 100 passagers chacun, et 10 mini bus pouvant transporter chacun 22 passagers ».
Celui-ci s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement « visant à offrir un service de transport urbain en adéquation avec les exigences de développement de la ville de Nouakchott ».
 


Dans la foulée, Ghazouani a également inauguré « la Gare du Nord » une infrastructure « visant à faciliter le transport des personnes sur l’axe Nouakchott/Nouadhibou. Celle-ci est bâtie sur une superficie de 15.000 mètres carrés, dotée de 11 bureaux et une salle d’attente pour les passagers ». 
 Dans un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie, le Ministre de l’Equipement et des transports, Mohamed Ali ould Sidi Mohamed, a rappelé le lancement, il y a une année,  par le président Mohamed Cheikh El Ghazouani « d’un projet ambitieux, dans le but de réformer et améliorer le transport à Nouakchott, qui a permis la mise en œuvre du volet relatif à l’acquisition de 230 bus de haute gamme, dont la gestion a été confiée à la société de transport public. Une action qui vise la modernisation et l’extension des gares de stationnement de bus, la mise en place d’ateliers de maintenance,  de système de gestion,  de transfert d’expertise et de compétences ».  
Mohamed Cheikh El Ghazouani a également inauguré  dans la journée du vendredi, le premier échangeur du pays, au carrefour dit « Bamako » situé à une dizaine de kilomètres du centre ville. Une infrastructure d’un coût de prés de 73 millions de MRU.
 

Amadou Seck Seck






AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Ballon d'Or 2023 : Jude Bellingham remporte le Trophée Kopa

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025