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Tranches de vie : Awa Plaisir, la fée du logis de la Diaspora

Samedi 11 Janvier 2025

Traoré Awa, 37 ans, bien plus qu’une entrepreneure accomplie, est une mère épanouie avec des enfants à éduquer . Comment concilier vie de famille et vie d’entreprise ? “J’ai toujours été dynamique. Faire plusieurs choses en même temps, travailler, m’occuper de mes enfants, jongler entre mille responsabilités, c’est ce qui m’anime profondément. C’est ma personnalité et mon moteur”, rétorque-t-elle, le plaisir franc de partager son expérience.


L’énergie infatigable et la détermination sans faille, Awa a su transformer chaque défi en une opportunité de grandir, personnellement comme professionnellement. Après 12 années de labeur aéroportuaire
 
, desquelles elle sortira outillée en rigueur et sens de l’organisation, une rencontre fortuite avec un vendeur de produits d’entretien ménager marquera un tournant décisif dans sa vie. C’était en 2020.

De l’assistanat à l’entrepreneuriat

  Altruiste, portée à l’assistance, elle a commencé par organiser des points de rencontre au profit de ce vendeur, avant, quelques semaines plus tard, de se mettre, elle-même, à la vente. Ainsi, ouvrira-t-elle sa première entreprise dans un domaine qui lui était, à l’époque, inconnu.
 
Entrepreneure infatigable, Awa Plaisir se distingue par son professionnalisme qui lui permet une prompte structuration de son activité, l’achat d’un camion et de box pour stockage. Chaque semaine, elle rechargeait ses palettes chez son fournisseur pour aller livrer de ville en ville, du lundi au dimanche. “Je pouvais commencer ma journée à 9h et rentrer chez moi à minuit. Je n’arrêtais jamais. J’étais infatigable.” Toutefois, son parcours entrepreneurial n’a pas été un long fleuve tranquille. Un accident avec son camion, lors d’une livraison, la marque encore aujourd’hui. “J’ai cru que tout était fini. J’ai pensé que AwaPlaisir s’arrêtait là. Mais il m’était inconcevable ide baisser les bras. Deux jours après, j’ai fait réparer mon camion et je suis repartie livrer jusqu’à Montpellier, plus de 24 heures de route sans dormir.” Ce sera le déclic. À son retour, elle décida de prendre un bureau qu’elle a baptisé **AwaPlaisir**. 

De la décoration à la construction clé en main 

  Mieux, Awa eut une nouvelle idée : associer la construction à la vente de mobilier. “Je voulais offrir quelque chose de complet à mes clients. Je construisais et leur proposais mes meubles.” Ainsi sera lancé son projet de construction clé en main, avec décoration intérieure et ameublement.
 
“Au départ, je ne réalisais pas que ce que je faisais était aussi grandiose. Mais avec le temps, je me suis rendu compte de l’impact et de la valeur de mes projets.” Aujourd’hui, AwaPlaisir est à la tête d’une entreprise de construction clé en main : du gros œuvre à la décoration finale, en passant par la fourniture de meubles.
Servir la diaspora
 AwaPlaisir se sent investie d’une mission. “Beaucoup d’émigrés veulent construire au pays, mais n’ont pas le bon accompagnement. Avec pour objectif de leur offrir cette possibilité, je veux être cette personne de confiance qui leur permet de réaliser leurs rêves.”
 
Son expertise et son intégrité en bandoulière, du Sénégal au Mali, avec elle la diaspora concrétise ses projets. “Rien ne me satisfait plus que de voir un client heureux et fier de ce que nous avons accompli ensemble.” 

Opportunes épreuves

 Chaque épreuve cache une opportunité. C’est la conviction de AwaPlaisir qui confie : “Chaque difficulté traversée m’a ouvert une nouvelle porte. Après mon accident de camion, j’ai ouvert AwaPlaisir. Chaque épreuve m’a fait grandir et fait passer à une nouvelle étape. Entreprendre, c’est regarder au-delà des obstacles, car derrière chaque difficulté, il y a un bien.”
 
Aussi, je vous le dis : croyez en vos rêves. Vous êtes capable de réaliser tout ce que vous voulez, il faut juste y croire, foncer sans réfléchir, et vous y arriverez grâce à Dieu.
Par Mamadou LY
AFRIQUE MIDI







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025