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Scandale d’un mariage forcé d’une mineure de moins de 15 ans

Mercredi 15 Janvier 2025

La présidente de l’Observateur National des Droits de la Fille et de la Femme (ONDFF), Mehla mint Ahmed, a révélé le scandale du mariage forcé d’une fille mineure, née en 2010, mercredi, au cours d’une rencontre avec la presse, organisée au siège de l’institution, très active dans la protection et la promotion des droits de cette frange vulnérable de la population.


La présidente a décrit une  affaire, au mode opératoire particulièrement révoltant, touchant à la vie et la dignité, d’une jeune  fille de 14 ans « victime d’un mariage précoce et forcé, sans le consentement de sa mère, qui choisit de quitter le domicile conjugal, pour protester contre le comportement  irresponsable du père».
 Le pater qui est le  véritable cerveau d’une machination, rendue possible par le manque de vigilance  des responsables de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés de la ville d’Atar, pour avoir  établi un certificat de mariage impliquant une fille mineure, sur la simple  base de son numéro d’assurance maladie.
Aussitôt  saisi du problème, l’Observateur National des Droits des Filles et des Femmes (ONDFF), est rentré en contact avec la mère et le père de la victime,  tout en mobilisant son réseau, en vue de mettre fin à un scandale de nature à porter un grave préjudice à la santé, au bien être et à l’équilibre psychologique  de la victime.
Des infos recueillis par l’ONDFF, il ressort que la fille à été donnée  en mariage à un proche du père « qui a déboursé un montant de 150.000 MRU, dont 70.000MRO pour la dote de base, une somme de 30.000 MRU pour l’achat de I phone, que le mari n’a pas consommé le mariage».
Dans le cadre de  ses efforts pour mettre fin à ce  scandale matrimonial, l’observatoire se prononce pour la restitution immédiate, ou dans un délai  de 3 mois, de toutes les dépenses engagées par le mari, et entend saisir la justice dans l’impossibilité de trouver une fin amiable.
Le mariage des enfants, tout comme les Mutilations Génitales Féminine (MGF), est une pratique néfaste fortement présente dans les pays du Sahel.
 

Amadou Seck Seck





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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025