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Optimisme du gouvernement au sujet du démarrage du Projet GTA

Vendredi 17 Novembre 2023

Optimisme du gouvernement au sujet du démarrage du Projet GTA



Le gouvernement mauritanien est optimiste par rapport à la perspective du
démarrage de l’exploitation de gaz du Projet Grand Tortue/Ahmeyim, situé sur
la frontière maritime avec le Sénégal, commun aux deux (2) pays.
Le processus de réalisation de cet important projet est conduit par un
consortium composé de BP et KOSMOS.
Il accuse un léger retard imputable à la dépression pandémique COVID-19, qui
a frappé le monde à partir de mars
Interrogé jeudi enfin d’après au cours du point de presse consacré aux
commentaires des résultats des travaux de la réunion hebdomadaire du
gouvernement, sur la perspective d’un report de la date d’extraction du
premier mètre cube de gaz, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines,
Nany ould Chrougha , a rappelé que « le démarrage de la production de Gaz
Naturel Liquéfié (GNL) GTA est prévu au cours du premier semestre de l’année,
rien n’a changé »
Les réserves de gaz de GTA sont estimées à 1400 milliards de mètres cubes.
Le coût de l’investissement est de 3,6 milliards de dollars.
Une douzaine de puits d’extraction de gaz d’une profondeur de 2700 mètres ont
été réalisées.
Les recettes attendues sont estimées entre 80 et 90 milliards de dollars à
partager entre les 2 pays sur une période d’une vingtaine d’années.
L’achèvement des phases 2 et 3 de GTA à l’horizon 2026/2027 devrait assurer
une production annuelle de 10 millions de tonnes de Gaz Naturel Liquéfié

Amadou Seck Seck





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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025