
Le document « attire la haute attention du gouverneur de la BCM, sur une situation, extrêmement préoccupante » qui renvoie « à une immixtion d’un département sectoriel non habilité, dans la gestion et la supervision des institutions de micro finance, constituant une atteinte grave aux textes en vigueur, notamment la loi 05/2007 portant réglementation des institutions de micro finance, qui prévoit clairement que ces structures doivent être placées sous la supervision technique et financière des autorités monétaires, notamment la banque centrale ».
Au-delà de cette dénonciation d’une entorse à la loi, la correspondance du président de « Nouakchott Crédit SA » soulève le problème pratique et économique « d’une tutelle opérée au détriment des sociétaires, majoritairement issus des couches sociales vulnérables, en dehors de tout cadre légal ou décision participative. Un procédé assimilable à une dérive administrative ».
Une démarche qui a abouti « à la confiscation de l’autonomie des caisses d’épargne. La perte de contrôle par les propriétaires. Une opacité totale dans la gestion des fonds collectés et surtout, une arnaque institutionnelle, suivant laquelle l’identité des caisses d’épargne est détournée au profit d’une structure étatique non compétente » déplore encore la correspondance.
Une situation dont la persistance « met en péril la confiance dans l’ensemble du système de micro finance national et porte atteinte à la stabilité sociale, dans un contexte ou les Caisses Populaires d’Epargne, représentent un levier essentiel d’inclusion financière et de solidarité économique de proximité » ajoute le président de Nouakchott Crédit SA.
L’auteur du document sollicite enfin« une intervention urgente du gouverneur de la BCM, pour faire cesser immédiatement la tutelle illégale sur les caisses PROCAPEC, restaurer l’autonomie des Caisses Populaires d’Epargne, conformément à la loi, ouvrir un enquête indépendante sur la gestion actuelle, protéger les droits des sociétaires, garantir l’accès à leurs dépôts, en particulier les plus démunis et mettre en place un mécanisme de redressement et restructuration».
MK
Au-delà de cette dénonciation d’une entorse à la loi, la correspondance du président de « Nouakchott Crédit SA » soulève le problème pratique et économique « d’une tutelle opérée au détriment des sociétaires, majoritairement issus des couches sociales vulnérables, en dehors de tout cadre légal ou décision participative. Un procédé assimilable à une dérive administrative ».
Une démarche qui a abouti « à la confiscation de l’autonomie des caisses d’épargne. La perte de contrôle par les propriétaires. Une opacité totale dans la gestion des fonds collectés et surtout, une arnaque institutionnelle, suivant laquelle l’identité des caisses d’épargne est détournée au profit d’une structure étatique non compétente » déplore encore la correspondance.
Une situation dont la persistance « met en péril la confiance dans l’ensemble du système de micro finance national et porte atteinte à la stabilité sociale, dans un contexte ou les Caisses Populaires d’Epargne, représentent un levier essentiel d’inclusion financière et de solidarité économique de proximité » ajoute le président de Nouakchott Crédit SA.
L’auteur du document sollicite enfin« une intervention urgente du gouverneur de la BCM, pour faire cesser immédiatement la tutelle illégale sur les caisses PROCAPEC, restaurer l’autonomie des Caisses Populaires d’Epargne, conformément à la loi, ouvrir un enquête indépendante sur la gestion actuelle, protéger les droits des sociétaires, garantir l’accès à leurs dépôts, en particulier les plus démunis et mettre en place un mécanisme de redressement et restructuration».
MK