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Essahraa : Réponses d’Aziz aux questions du Procureur sur son salaire et les montres de luxe

Jeudi 16 Janvier 2025

Les auditions de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, dans ce que l’on appelle communément le « dossier de la décennie », se poursuivent devant la Cour d’appel


Essahraa : Réponses d’Aziz aux questions du Procureur sur son salaire et les montres de luxe
Le procureur général a commencé hier mardi par interroger l'ancien président sur plusieurs sujets, lui demandant comment il gérait ses affaires personnelles à la lumière de sa déclaration de ne pas toucher les caisses de souveraineté à la présidence et ses salaires tout au long de ses deux mandats présidentiels.
"J’ai perçu à ce titre un salaire en ma qualité de premier Général de service et un autre de plus de 6 millions d'ouguiyas, qui étaient transférés sur le compte de la Première dame pendant 11 ans, lequel, a été gelé, avec le début de l'enquête sur le dossier".
Le procureur de la République a soulevé la question des "montres de luxe"» dont parlait Ould Abdel Aziz, l’interrogeant, est-ce qu’elles doivent être versées au trésor public ou laissées au président ?
"Il est de coutume dans le monde d’offrir des cadeaux aux Présidents، et aucun Chef d’Etat ne les a vendus pour les verser au trésor".
Concernant la question du procureur de la République sur les fonds déposés auprès de différentes personnes, Ould Abdel Aziz a répondu :
"Il s’agit de sommes non utilisées de campagnes passées dont les montants ont été exagérés".
Deux valises d'euros et de dollars
L’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz a dit au cours de la séance d'aujourd'hui, mercredi :
"Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani m’a remis un montant de 10 millions d'euros et de dollars lors de mon dernier jour au pouvoir, avant de lui céder le pouvoir.
Le Président Ghazouani est arrivé au palais présidentiel dans sa voiture, avec deux valises contenant la somme susmentionnée, et a demandé au personnel de la sécurité présidentielle de les descendre. J’ai reçu ces sommes après ma déclaration du patrimoine devant le tribunal à la fin de mon second mandat.
Ghazouani m’a affirmé, lorsque je lui ai demandé à propos des raisons qui l’ont conduit à me donner cet argent, avoir gardé plus de fonds.
Le Président Ghazouani m’a affirmé que ces sommes font partie des fonds restants de la campagne présidentielle de 2019. Toutefois j'ai exigé une enquête sur l’origine de cet argents
Victime d'un grand complot
"Je suis victime d'un grand complot visant à ternir ma réputation. Cette campagne de dénigrement a impliqué la presse et a été marquée par le paiement de millions aux blogueurs
Je n’ai aucun lien avec la Fondation Rahmaa de Bienfaisance, (qui était dirigée par son défunt fils Ahmedou Ould Abdel Aziz), dont le président est décédé lors d'une mission caritative il y a des années et dont la justice doit convoquer les représentants. Le procureur général a commencé hier mardi par interroger l'ancien président sur plusieurs sujets, lui demandant comment il gérait ses affaires personnelles à la lumière de sa déclaration de ne pas toucher les caisses de souveraineté à la présidence et ses salaires tout au long de ses deux mandats présidentiels.
"J’ai perçu à ce titre un salaire en ma qualité de premier Général de service et un autre de plus de 6 millions d'ouguiyas, qui étaient transférés sur le compte de la Première dame pendant 11 ans, lequel, a été gelé, avec le début de l'enquête sur le dossier".
Le procureur de la République a soulevé la question des "montres de luxe"» dont parlait Ould Abdel Aziz, l’interrogeant, est-ce qu’elles doivent être versées au trésor public ou laissées au président ?
"Il est de coutume dans le monde d’offrir des cadeaux aux Présidents، et aucun Chef d’Etat ne les a vendus pour les verser au trésor".
Concernant la question du procureur de la République sur les fonds déposés auprès de différentes personnes, Ould Abdel Aziz a répondu :
"Il s’agit de sommes non utilisées de campagnes passées dont les montants ont été exagérés".
Deux valises d'euros et de dollars
L’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz a dit au cours de la séance d'aujourd'hui, mercredi :
"Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani m’a remis un montant de 10 millions d'euros et de dollars lors de mon dernier jour au pouvoir, avant de lui céder le pouvoir.
Le Président Ghazouani est arrivé au palais présidentiel dans sa voiture, avec deux valises contenant la somme susmentionnée, et a demandé au personnel de la sécurité présidentielle de les descendre. J’ai reçu ces sommes après ma déclaration du patrimoine devant le tribunal à la fin de mon second mandat.
Ghazouani m’a affirmé, lorsque je lui ai demandé à propos des raisons qui l’ont conduit à me donner cet argent, avoir gardé plus de fonds.
Le Président Ghazouani m’a affirmé que ces sommes font partie des fonds restants de la campagne présidentielle de 2019. Toutefois j'ai exigé une enquête sur l’origine de cet argent.
Victime d'un grand complot
"Je suis victime d'un grand complot visant à ternir ma réputation. Cette campagne de dénigrement a impliqué la presse et a été marquée par le paiement de millions aux blogueurs
Je n’ai aucun lien avec la Fondation Rahmaa de Bienfaisance, (qui était dirigée par son défunt fils Ahmedou Ould Abdel Aziz), dont le président est décédé lors d'une mission caritative il y a des années et dont la justice doit convoquer les représentants.

Essahraa







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025