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Dépôt auprès du Conseil Constitutionnel la candidature d’Aziz, à la présidentielle 2024

Jeudi 16 Mai 2024

Bien plus qu’une simple fanfaronnade, l’option de la candidature de Mohamed ould Abdel Aziz, ancien chef de l’état, à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, relève d’une décision murement réfléchie.


Après un conclave du collectif de ses avocats, tenu en début  de soirée et une requête auprès de la juridiction  compétente pour statuer sur son dossier en appel, Mohamed ould Abdel Aziz a fait l’objet d’un ordre d’extraction, pour lui permettre de déposer son dossier de candidature auprès du Conseil Constitutionnel, dans la soirée du mercredi, juste avant  l’expiration du délai  imparti à l’accomplissement de cette formalité substantielle.

Ce dépôt de dossier de candidature est un acte inédit à plusieurs titres dans l’histoire de la Mauritanie.

En effet, Il s’agit d’un ancien président de la République (2009/2019), déterminé à revenir aux affaires par les urnes.

 Par ailleurs, Mohamed Abdel Aziz est sous le coup d’une condamnation à 5 ans de prison fermes, pour des faits liés à sa décennie de gouvernance, pendant que ses partisans dénoncent un acharnement politique contre leur leader.

 Il a fait appel contre la  décision de la juridiction anti corruption, qui n’est pas encore définitive.

Sa candidature fait l’objet d’un débat de haute teneur  sur le plan juridique,  entre la position de Béchir fall, qui relève  une faille  dans  l’article 28 de la constitution dont  « le   verrouillage est  imparfait ».

  En face, il y a  la thèse du  Pr Lô Gourmo, pour lequel, cette disposition est le résultat d’un raisonnement implacable, qui agit comme une sorte de  rouleau compresseur, interdisant toute idée de candidature à un ancien président de la République.

Le dernier mot,  appartient désormais  à la haute juridiction, seule habilitée à dire le droit, car les discours des spécialistes  et des professeurs de droit restent des  avis et relèvent de la doctrine, quelque soit leur niveau d’expertise, les juges étant les seuls acteurs habilités à prendre les décisions.

Pour donner une allure de fête au dépôt de candidature de l’ancien président de la République, ses partisans se sont fortement mobilisés, envahissant les locaux du conseil constitutionnel et les rues situées dans le périmètre de la zone administrative  de Nouakchott.

En déposant son dossier auprès du Conseil Constitutionnel, Mohamed ould Abdel Aziz réussit un véritable coup politique et médiatique, alors qu’il est engagé dans un long combat judiciaire, dont la dimension politique  occupe l’esprit de nombreux analystes.


Amadou Seck Seck






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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025