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Démarrage campagne présidentielle 2024 : Ghazouani dans un show à l’américaine

Vendredi 14 Juin 2024

La Mauritanie est entrée en campagne électorale pour la présidentielle du 29 juin 2024, ce vendredi à 00 heure.


Sept (7) prétendants  sont sur la ligne de départ : Mohamed Cheikh El Ghazouani, Mohamed Hamadi, chef de file de l’opposition et leader de  TAWASSOUL, le principal parti de l’opposition parlementaire, Biram Dah Abeid, député  et figure  connue du combat abolitionniste,  Maître El Id ould Mohamed MBareck, député, Dr  Ottoman Soumaré, Bâ Mamadou Bocar et Mohamed Mourtaj El Wafi.

Candidat à sa propre succession, Mohamed Cheikh El Ghazouani a réussi une mobilisation exceptionnelle,  au Stade Cheikha ould Boidyia, à tel point que la   plus grande partie de la foule, évaluée en dizaine de milliers de personnes, est finalement restée devant l’enceinte et dans  les ruelles adjacentes.

Dans la tribune   officielle, on notait la présence de  toute la crème de la République,  notamment les membres du gouvernement, les directeurs généraux d’entreprises publiques, les  hommes d’affaires les plus en vue……

Le candidat  est arrivé sur les lieux à 00 heure 40 minutes.  Il a été accueilli par un immense standing ovation.

  Ghazouani  a d’abord salué l’assistance dans toutes les langues du pays : Hassania, peul, soninké et wolof.

 Le candidat a par la suite rappelé,  les engagements de 2019,  transformées  en réalisations matérialisées par des chiffres « les progrès dans les domaines économiques, notamment la lutte contre l’exclusion,  grâce  à  « TAAZOUR » avec  multiples actions : Cash Transfert, Assurance maladie, logements  descents…. ».

Après  le passage en revue des réalisations,  Mohamed Cheikh El Ghazsouani a décliné les perspectives d’avenir, notamment « le renforcement  des actions de développement, de protection sociale et  une lutte sans merci contre la dilapidation des deniers  publics ».

 
 










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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025