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Décès du chef de village de Lexeiba 1 : les condoléances de Ghazouani

Samedi 4 Mai 2024

Al Housseinou Yero Baba Kane, emblématique chef de village de Lexeiba 1, une localité de la région de Kaédi nouvellement érigée en moughataa, est décédé le jeudi 02 mai 2024, à l’âge de 95 ans, après un mois d’hospitalisation à Nouakchott


Le corps, accompagné de tous les élus, notables et cadres originaires de la ville, a été rapatrié et inhumé à Lexediba 1 le vendredi 03 mai en présence d’une immense foule.
Le président  de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, a envoyé une délégation conduite par le wali de Kaédi, comprenant le Hakem de la moughataa et toutes les autorités administratives et sécuritaires, pour présenter des condoléances à la famille et à toutes les populations de Lexeiba1.
 


Issu de la notabilité traditionnelle, Alhousseinou Yero Baba Kane, a assumé les charges de chef de village de Lexeiba1,pendant 2 ans
Doté  d’une personnalité forte, d’une vive intelligence et d’un leadership rare, il aura été un véritable rassembleur. Un  médiateur infatigable dont l’action parvenait à éteindre  les inévitables  conflits, survenant de temps à autre  au sein de la communauté.
 Feu Kane Al Housseinoun Yero  dégageait l’image d’un véritable chef,  avec une autorité à la fois,  naturelle et rassurante. L’homme jouait le rôle  d’une espèce de baobab tutélaire, sous lequel tous les membres de la communauté pouvaient  venir s’abritaient face aux incertitudes et vicissitudes de la vie.
Présence remarquée de tous les élus, cadres et notable  de Lexeiba 1, pendant les funérailles     d’Al Houseinou Yero Baba  Kane, pour rendre un ultime hommage à un homme de dimension exceptionnelle :   Kane Mustapha, ancien ministre, Kane Abdel Wahab, ancien députe,Kane Mohamed Abdallah, député, Athie Abdoul Wahab, fédéral INSAF  du Gorgol ,Ahmedou Tijane Thiam ,DG ETER, Ousmane Wone ,cadre au ministère de l’équipement et des transports….





Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025