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Conditions du dialogue Mauritanie/UE : les réserves de Biram Dah Abeid

Samedi 22 Février 2025

Mercredi 19 février, le premier Ministre, Moctar ould Diaye et l’ambassadeur de l’Union Européenne (UE) en Mauritanie, Tasso Villalonga, ont tenu une réunion au titre du dialogue politique, prévu par l’Accord d’Association Afrique, Caraïbe Pacifique (ACP)-UE, lequel offre un cadre de concertation stratégique couvrant des domaines complémentaires : économie, développement sécurité, migration, protection des droits humains… Un outil de coopération à travers lequel la partie européenne, verse d’importantes ressources à Nouakchott.


Attaché au principe de cette concertation, le  député Biram Dah Abeid, leader de l’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA), qui séjourne actuellement à Dakar, réagit à  la rencontre et formule d’importantes  importantes réserves par rapport à la réalité actuelle.
En effet, le député abolitionniste estime que dans « le cas de la Mauritanie,  la gouvernance n’offre pas les garanties minimales de transparence  et de gestion vertueuse. Les niveaux vertigineux de corruption et d’impunité, que tolère le pouvoir du moment, jette un discrédit empirique, sur ses intentions et son discours ».
Pour illustrer des cas de mauvaise gouvernance, le document de BDA convoque « les gâchis du port de NDiago, les dernières révélations au sujet d’un détournement d’un concours financier de l’Agence Française de Développement (AFD-22 millions d’euros selon la presse) » qui témoignent d’une pratique aux antipodes des discours.
Ainsi,  le premier dialogue « garant de l’équité, de la stabilité et la paix, doit être interne, pour permettre aux mauritaniens de discuter d’un avenir commun, décider ensemble.
 Il  passe par la reconnaissance des partis et associations, injustement maintenus hors de la sphère de la légalité par l’administration ».
Ces conditions sont nécessaires au crédit d’un dialogue avec l’Union Européenne,  dans l’objectif de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, mais aussi pour « stopper l’invasion migratoire du Sud  vers le Nord, résultat de l’échec  des élites du continent ».
 Une situation de misère, qui offre un  terreau fertile « à la désinformation,  au populisme et à l’insurrection » et finit par déboucher sur des changements anti constitutionnels et de nouvelles dictatures militaires, supprimant tous les espaces de liberté.
 

Amadou Seck Seck






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Nouveau Cadre d’un partenariat entre la Mauritanie et la Banque Mondiale

Le Groupe de la Banque Mondiale a annoncé la mise en place d’un nouveau de partenariat avec la Mauritanie (CPP) couvrant la période 2026-2030.

Celui-ci est décrit comme un  outil « stratégique  avec une approche ambitieuse, visant à accélérer la diversification économique, la stimulation de la croissance et l’élargissement des opportunités d’accès à l’emploi » par un communiqué de l’institution financière  mondiale.

Abdallah Souleymane Cheikh Sidya, Ministre de l’économie et du développement, affirme que « ce partenariat avec la Banque Mondiale (BM), représente une opportunité pour accélérer la transformation structurelle de l’économie  à travers une diversification porteuse d’une  croissance  plus durable,  inclusive, et créatrice d’emplois  en particulier pour les jeunes ».

Anna Bjerde, Directrice Générale des opérations du Groupe de la Banque Mondiale (BM), décrit un cadre de partenariat « qui positionne le groupe de la BM pour accompagner la  Mauritanie dans la réalisation dans son ambition de devenir un pôle régional de logistique et de l’énergie, tout en favorisant une croissance durable, grâce au développement du secteur privé et au renforcement des compétences nécessaires pour libérer le potentiel de sa jeunesse ».

Les différentes entités du Groupe de Banque Mondiale (BM) : IDA, SFI et MIGA, vont adopter une approche unifiée et agir de concert « dans le but de promouvoir la diversification de l’économie mauritanienne au service de la croissance et de l’emploi ».

En Mauritanie,  le  portefeuille  des projets de la Banque Mondiale (BM) s’élève à  1,153 milliards de dollars.

 Il soutient un large éventail d’interventions  à travers neuf (9) projets nationaux,  pour un montant de 535,8 millions de dollars, 2  opérations d’appui budgétaire avec une enveloppe  de 78 millions de dollars et neuf opérations d’intégration régionale d’une valeur de 540 millions de dollars.

 La  Société Financière Internationale (IFC) dispose d’un portefeuille de 120 millions de dollars,  axé sur le développement du secteur privé et la création d’emplois, tandis que la couverture totale de garantie de la MIGA  atteint 300 millions de dollars, contribuant à la  réduction des risques d’investissement et au soutien de l’emploi durable.

 
 

Amadou Seck Seck
12/12/2025