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Communiqué de presse

Mardi 6 Août 2024

Grave crise du secteur de la presse : la CAP demande l’ouverture de discussions et concertations

 
La Coordination des Associations de Presse (CAP) est très préoccupée par la situation très difficile que vit le secteur des médias au Sénégal, marquée par une pression multiforme sur les entreprises de presse.
Cela se traduit malheureusement par la fermeture d’entreprises de presse et conséquemment par la perte subite de dizaines d’emplois, chaque fois qu’un support se déclare en faillite économique (journalistes, techniciens et personnel d’appui).
 
C’est déjà le cas avec la suspension de parution des quotidiens "Stades" et "Sunu Lamb", Vox Pop n’est pas paru ce jour.
Des informations qui nous parviennent et pour les mêmes motifs, d’autres quotidiens de la place suivront cette vague désastreuse.
 
Face à cette situation intenable et de faillite de tout un secteur, l'Etat opte pour le mépris et ses démembrements continuent d'enchaîner des décisions et injonctions qui frisent une volonté manifeste et assumée de mise à mort des médias privés du pays.
La CAP constate et dénonce le fait que les nouvelles autorités n'offrent aucune possibilité de dialogue et de concertation pour des solutions concertées à cette crise. Elles ont certes trouvé un secteur à l'agonie dont le processus de réforme a été volontairement tronqué par les anciens tenants du pouvoir, mais force est également de constater que le nouveau régime n’à entamé ni consultations ni concertations afin de relancer la normalisation de ce secteur névralgique pour la démocratie.
 
Ce n’est pas en déroulant un agenda de pressions multiformes (contrôle fiscal, confiscation de la FADP, mise en demeure de paiement de redevances par TDS, résiliation et suspension des paiements des conventions commerciales par les structures publiques) que l’Etat mettra de l’ordre dans le secteur des médias.

Si l’objectif de l’Etat n’est pas, comme certains le subodorent, la mise à mort programmée de la presse privée, seules des mesures hardies de correction et d’adaptation de l’écosystème des médias, prises à la suite de concertations franches, peuvent servir de solutions.
 
Pour sa part, la CAP est d’autant plus prête à prendre part à cet exercice qu’elle aborde ce week-end la dernière revue des conclusions des assises des médias, après plus de deux ans de travaux, afin d’apporter sa pierre à l’édifice de réformes nécessaires de notre modèle médiatique.
 
La Coordination des Associations de presse (CAP) tient à témoin l’opinion publique nationale et internationale mais aussi les organisations internationales de défense de la liberté de la presse sur les périls qui guettent le journalisme au Sénégal si rien n’est fait.






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L’expert judiciaire Ahmednah met en doute l’impartialité des magistrats du tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott

Un bras-de-fer est désormais engagé et une bataille judiciaire ouverte entre l’expert judiciaire Ahmednah Mohamed Abdallah et les magistrats du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott. En cause, un ciblage direct sous fond de règlement de compte illégal, tel qu’explicitement dénoncé par l’expert judiciaire, à travers son Appel à l’opinion publique largement diffusé par voie de presse et relayé sur les réseaux sociaux. D’après lui, ce précédent représente un énorme scandale au cœur de l’appareil judiciaire à propos de trois dossiers le concernant.


De quoi s’agit-il ?

L’émission de deux jugements contradictoires dans le même litige et entre les mêmes parties le concernant est considérée par l’expert judiciaire et son avocat-conseil, Me Mohamed Ould Laghdaf, comme une violation du principe de l’autorité de la chose jugée. Elle enfreint, selon eux, les dispositions des articles 51-52-53-54 et 272 du Code de procédure civile et commerciale.
D’où la décision prise par l’expert judiciaire Ahmednah Mohamed Abdallahi de s’attaquer directement à la composition du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott, en demandant auprès du Ministre de la Justice, l’ouverture d’une enquête par l’Inspection générale de la Justice sur les agissements desdits magistrats par rapport aux différents qui les opposent.
Il dénonce surtout l’ignorance feinte des magistrats du lien juridique entre les dossiers 59/20 et 60/25, l’utilisation répétée d’une expertise fondée sur un solde financier incorrect, soulevant des soupçons de fraude, un doute jugé légitime sur l’impartialité du tribunal du commerce de 1ère instance. Il pense que les magistrats ont été piégés.
Le litige entre Ahmednah Mohamed Abdallahi et les magistrats du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott est loin d’être fini, car il compte aller jusqu’au bout dans les procédures judiciaires afin de recouvrer ses droits.
Affaire à suivre.
Cheikh Aïdara

10/12/2025