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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES EMPLOYÉS DE L’AGENCE PANAFRICAINE D’INFORMATION (PANAPRESS SA) Août 2024

Mercredi 21 Août 2024

Ces derniers temps le secteur des médias au Sénégal traverse une crise multiforme et s’est trouvé au centre l’actualité, après une « journée sans presse » décrétée par les patrons de presse, le président de la République a appelé à des « mesures de redressement appropriées ». Une plateforme numérique pour l’identification des entreprises de presse a été lancée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.


C’est dans ce contexte que nous, employés de l’Agence panafricaine d’information (Panapress), revenons, encore une fois, en ce mois d'août 2024, réitérer nos griefs, inquiétudes, revendications auprès du gouvernement sénégalais issu des élections présidentielles du 24 mars 2024. D’abord, parce que la Pana est une entreprise de presse internationale panafricaine, abritée par le Sénégal qui lui a octroyé un statut diplomatique, mais aussi et surtout, qui est régi par les lois et règlements du pays, notamment en ce qui concerne la législation du travail. De ce fait, l’État sénégalais ne devrait pas fermer les yeux sur les violations graves des droits des travailleurs par cet organisme panafricain : licenciements abusifs, contrats de prestation à des employés pendant une douzaine d’années sans régularisation, manœuvres en vue
d’empêcher la création d’un syndicat, ponctions sur les salaires et honoraires des travailleurs sans justification de l’utilisation de ces sommes, et la liste n’est pas exhaustive. Ensuite, parce que l’État sénégalais octroie annuellement une contribution financière tirée de la poche du contribuable. Bien avant le débat suscité par l’aide du gouvernement à la presse, nous avions déjà demandé à ce que l’utilisation de toutes ces subventions octroyées par l’État sénégalais depuis des décennies à Panapress soit vérifiée.
Nous interpellons la nouvelle équipe dirigeante, particulièrement le président de la République Bassirou Diakhar Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, qui ont appelé à se rallier autour des principes de « Jub, Jubal, Jubbanti » (Probité, Droiture, Redressement) et dont leurs premières actions se sont inscrites dans cette dynamique. Mais pour nous, travailleurs de Panapress, rien n’a bougé, nous en sommes toujours au même point en ce qui concerne les injustices, la précarité et les préjudices inouïs qui nous ont été infligés
pendant trois décennies avec la gestion scandaleuse du directeur général

Babacar Fall.

 
Les employés sont toujours engagés dans une grève illimitée. La seule réaction du directeur et de ses complices et alliés a été de déployer des mesures scélérates : membres du bureau du collectif des employés licenciés illégalement, interdits d’accès dans leur lieu de travail, refus systématique du chef du personnel de délivrer des certificats de travail aux employés qui ont atteint l’âge de la retraite. Ces derniers n’ont reçu ni les salaires dus (des années d’arriérés), ni les indemnités de fin de carrière, ni aucun droit.
Des familles se sont disloquées, des personnes sont décédées et jusqu’ici leurs ayants droits n’ont reçu ni les sommes qui leur sont dus, ni les droits et indemnités. La stratégie du Directeur général est de faire passer aux pertes et profits d’importantes sommes qui représentent des années de durs labeurs, en comptant sur l’oubli, l’indifférence, l’impunité et la complicité de certains officiels de l’ancien régime. Il l’a déjà fait dans le passé. Beaucoup d’anciens employés, las des mensonges et des manœuvres en étaient arrivés à faire l’impasse sur l’argent que Panapress leur devait. Cette fois-ci, ça ne passera pas !!!
C’est pourquoi nous alertons, encore une fois, les autorités sénégalaises qui dès leur accession au pouvoir, avaient promis de réparer tous les torts, injustices, violations. Le président avait promis au lendemain de son élection, de protéger les lanceurs d'alerte, et même de légiférer sur la protection de ces derniers. C’est dans ce cadre que s’inscrivent ces communiqués qui vont être publiés régulièrement pour informer l’opinion publique et pour que nul n’en ignore face aux violations graves de nos droits et aux injustices que nous subissons.
Plus spécifiquement, nous alertons et informons personnellement M. Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, parce que Panapress est une entreprise de presse et sous ce rapport son ministère en assure la tutelle et représente l’État sénégalais au Conseil d’administration de la Pana. Rappelons qu’en fin 2017 nous avions entrepris les procédures nécessaires pour rencontrer le ministre qui avait en charge ce département. Des rencontres programmées avec le Directeur de l’information n’ont jamais eu lieu malgré toute notre détermination.
Nous alertons également Mme Yacine Fall, ministre de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères, du fait que Panapress est une institution internationale, mais surtout panafricaine et qui nourrissait beaucoup d’espoirs en ce qu’elle constitue un outil d’information, de communication et d’intégration pour les africains et par les africains, qui est abritée par le Sénégal qui lui a octroyé un accord de siège, un statut diplomatique et a toujours mis à sa disposition des locaux qui abritent son siège. En 2021, nous avions contacté celle qui fut la ministre des Affaires étrangères à l’époque et une rencontre avait été organisée avec une conseillère technique, puis avec le chef de la division des

Affaires Juridiques et du Contentieux, mais le contact a été brusquement rompu malgré notre volonté de poursuivre les discussions pour trouver une solution.
Enfin, nous interpellons M. Olivier Boucal — ministre en charge des relations entre les travailleurs et leurs employeurs — qui s’est distingué de fort bonne manière par les efforts déployés en vue de mettre de l’ordre dans le secteur de l’emploi. Panapress SA est une entreprise immatriculée au Sénégal, donc devrait respecter la législation en vigueur. Nous vous invitons à vous enquérir de la situation que traversent les employés de Panapress depuis des décennies, ainsi que les dysfonctionnements administratifs et institutionnels qui y ont cours.
Nous vous invitons à y déployer des inspecteurs du travail pour constater l’ampleur des violations et atteintes aux droits des travailleurs.
Nous avons grand espoir et osons espérer qu’enfin, en ce moment où les problèmes cruciaux de la presse sont évoqués par les plus hautes autorités de l’État, notre cas sera examiné et que des mesures idoines seront prises en vue d’une solution définitive à la crise que vivent les employés de Panapress depuis des décennies.

POUR LE PAIEMENT INTÉGRAL DES ARRIÉRÉS DE SALAIRE ET DES DROITS ET INDEMNITÉS

 
 
POUR LE REDRESSEMENT DES TORTS ET PRÉJUDICES CAUSÉS AUX EMPLOYÉS DE PANAPRESS EN GRÈVE.
 
 
 
 
LE COLLECTIF DES EMPLOYÉS DE PANAPRESS
 







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Présidence de la BAD : voici la vision transformatrice de Sidi ould Tah

Sidi ould Tah, Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA) depuis une décennie, ancien Ministre des Affaires Economiques et du Développement, est le candidat de la Mauritanie à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Une bataille à cinq (5), dont le vainqueur sera connu à l’issue des Assemblées Générales  Annuelles de l’institution financière panafricaine. Des assises prévues à Abidjan, le 29 mai prochain.
En attendant, au-delà des actions en  coulisses dans les lambris dorés des palais présidentiels, déterminantes pour le futur vote, le candidat de la Mauritanie mène une campagne pied au plancher, à un peu plus de deux (2) semaines  de la date prévue pour le vote.   
C’est dans ce cadre qu’il  a fait face à la presse nationale et surtout internationale, ce mardi, au cours d’un briefing organisé dans un réceptif hôtelier de Nouakchott.
Une rencontre organisée  en présence de nombreux médias régionaux et internationaux,  au cours laquelle Sidi ould Tah a décliné « sa vision transformatrice » d’une institution financière à la croisée des chemins, qui doit saisir de nouvelles opportunités , aller vers une autre dimension et grandir.
Evoquant ses ambitions et son programme, l’ancien ministre mauritanien  soutient que « le moment est venu pour l’Afrique. Il ne  s’agit plus de modérer le développement, nous devons l’accélérer ».
 Il a exposé « les 4 points cardinaux  pour une Afrique plus forte, plus intelligente, plus souveraine ».
Une option pertinente  dans un contexte qui met  le continent « au centre des bouleversements mondiaux, avec des opportunités sans précédents ».
Le candidat mauritanien « propose une feuille de route audacieuse et  transformatrice, pour la Banque Africaine de Développement, grâce à sa vision du leadership, associée à une politique stratégique innovante de terrain, conçue pour préparer l’avenir des économies africaines, assurer la prospérité et la résilience du continent ».
Sidi ould Tah a particulièrement insisté sur les perspectives de mobilisation de nouvelles sources de financements pour donner un souffle déterminant à l’institution financière panafricaine, en s’appuyant sur son propre  parcours.
Cinq (5) personnalités sont en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD) : Amadou Hott (Sénégal).Maimbo Samuel Munzele (Zambie). Sidi ould Tah(Mauritanie). Tolli Abbas Mahamat (Tchad). Mme Tshabalala Bajabulile Swazi (Afrique du Sud).      
 

Amadou Seck Seck
07/05/2025