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Alliance des Forces du Peuple : la mouvance de la députée Kadiata Malick Diallo, non partante

Jeudi 26 Décembre 2024

La députée Kadiata Malick Diallo, des partis politiques en attente de reconnaissance et des personnalités, se démarquent de la création de l’Alliance des Forces du Peuple (AFP), par rapport à laquelle ils n’ont pas été consultés, et réaffirment le maintient de la Coalition Espoir Mauritanie (CEM), à travers un communiqué publié mercredi soir.


Le même document rappelle que l’entité dont se réclament encore ces personnalités et partis politiques « est portée par des forces populaires aspirant au changement, bien que certaines de ses composantes, aient décidé de rejoindre l’Alliance des Forces du Peuple (AFP) ».
Par ailleurs, la déclaration exprime  la détermination des auteurs « à déployer tous les efforts, pour unir  toutes les forces de l’opposition » dans le cadre « de la nécessaire  solidarité entre tous ceux qui aspirent au changement » tout en travaillant contre l’esprit « de division et de fragmentation » dans un contexte national « marqué par une situation déplorable : la hausse des prix, le chômage, l’immigration clandestine, le trafic de drogue, les problèmes qui minent le secteur de l’éducation, de la santé, de la sécurité et de l’agriculture, les questions foncières… ».
Un contexte de  grave crise, qui exige « l’existence d’une opposition, unie  forte et active et  sans complaisance ».
Se prononçant au sujet d’une invitation du ministère  de l’intérieur, adressée  aux représentants des partis en attente de reconnaissance,  le document réaffirme l’attachement des auteurs « à l’application stricte de la loi en vigueur, concernant la reconnaissance des associations à caractère politique ».
Cette déclaration est signée de Kadiata Malik Diallo, députée, Mohamed Lemine Sidi Maouloud, Yahya ould Loud et des partis en attente d’autorisation : Changement Sérieux (CS), Pour une Mauritanie Unie et Forte (PMUF), Rassemblement des Démocrates Progressistes (RDP).
 







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Vers la création d’une Bourse des Valeurs Mobilières de Mauritanie (BVMM)

Agitée depuis une décennie, l’idée de création d’une Bourse des Valeurs Mobilières de Mauritanie (BVMM) est désormais en chantier à la faveur d’une réforme mettant le secteur des assurances sous la supervision de la Banque Centrale de Mauritanie, adoptée au mois de septembre 2025.

La Direction Générale de la supervision des assurances de la BCM,  sous la houlette de Moustapha Kane, fait office de  cheville ouvrière de ce projet ambitieux. 

C’est dans cet esprit que le   Centre International des Conférences « Moctar ould Daddah » de Nouakchott, abrite les  Etats Généraux des Assurances (EGA) les lundi 08 et mardi 09 décembre 2025.

Ces journées organisées  l’institution en charge de la gestion de la politique monétaire,  réunissent  plusieurs centaines d’acteurs du secteur, avec l’objectif d’établir le  diagnostic « d’un marché, peu développé, mais présentant un fort potentiel de croissance, qui enregistre une dynamique positive, portée quasi exclusivement par le segment non-vie,  depuis 2020 ».

La Banque Centrale de Mauritanie (BCM) a jeté son dévolu sur  »FINACTU CONSULTING et CORPORAT Finance » un cabinet de  conseil en  Finance et Stratégie, dont la base logistique se trouve à Casablanca, au Maroc, pour piloter  la  mise à niveau du système des assurances en Mauritanie.  Cette institution privée, a déjà  réalisé plusieurs opérations similaires en Afrique du Nord : Maroc, Tunisie et en Afrique de l’Ouest.



Axes de la réforme

La réforme du secteur des  assurances en Mauritanie sera structurée autour de trois(3) composantes essentielles « la co-construction d’un contrat programme, engageant les différentes parties prenantes au service du développement du secteur.

L’élaboration  participative, d’un nouveau Code des Assurances.

La modernisation  du dispositif de contrôle ».

Ainsi,  ces différentes composantes constitue un vaste chantier sur lequel « des travaux ont  été engagés, pour aboutir aux Etats Généraux  du secteur des assurances, qui se déroulent les 08 et 09 décembre 2025 » explique un document de base des journées.

 

   Causes structurelles du sous développement du marché des assurances en Mauritanie

Le marché des assurances en Mauritanie traine des faiblesses structurelles, qui plombent le potentiel de développement.

 Il s’agit d’un  contexte marqué par un  faible  taux de pénétration.

 Cependant,   les perspectives peuvent changer, à l’image « de l’expérience d’autres pays africains, qui démontre qu’un secteur assurantiel peut être profondément transformé grâce à des réformes ciblées, progressives et bien accompagnées.

A ce titre, la taille du marché mauritanien, pourrait tripler pour atteindre un niveau cohérent avec le stade de développement économique  actuel du pays, et même être multipliée par neuf, en cas de mise en œuvre d’un programme de réformes structurelles ambitieux » explique le document de base des assises.

Les  causes de sous développement structurelle du marché des assurances en Mauritanie sont « la sous capitalisation du secteur : le capital social minimum exigé, fixé à 30 millions de MRU, est très en retard par rapport aux standards régionaux.

Une fragmentation excessive du marché : 17 compagnies d’assurances pour 5 millions d’habitants, dont 10  opérant quasi exclusivement sur l’automobile.



Un déficit de compétences

Pour changer la donne  et libérer le potentiel du secteur « il y a un besoin urgent de renforcer le contrôle des assurances obligatoires, lutter contre la défaillance dans le règlement des sinistres et durcir les règles prudentielles et leur application » préconise le document de base.

La démarche de la BCM s’explique par le rôle crucial du secteur des assurances dans les bourses des valeurs immobilières en Afrique, contribuant ainsi à la croissance et la stabilité financière.


Amadou Seck Seck
09/12/2025