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AVIS AUX MÉDIAS

Jeudi 5 Décembre 2024


Quoi : Conférence Continentale sur l’Education Thème : " Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle ” Quand : Du 9 au 11 décembre 2024.
Où : Palais des Congrès, Nouakchott, Mauritanie.
Qui : Le département Education, Science, Technologie et Innovation (ESTI) de la Commission de l'UA en coopération avec le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) et le gouvernement de la République Islamique de Mauritanie.
 

Pourquoi :

L'Afrique a réalisé des progrès significatifs dans l'élargissement de l'accès à l'éducation au cours des dernières décennies. Cependant, le continent doit encore relever divers défis pour garantir une éducation de qualité, équitable et inclusive pour tous. De nombreux pays africains continuent d'être confrontés à l’important nombre d'enfants et de jeunes non scolarisés et d’élèves qui n'acquièrent pas les compétences de base nécessaires en lecture, écriture et calcul, sur lesquelles repose tout apprentissage futur. Ces difficultés s'expliquent notamment par des infrastructures inadéquates, une pénurie d'enseignants qualifiés, un accès limité aux technologies numériques, des situations d'urgence, des crises prolongées et les effets du changement climatique, ainsi que par des taux élevés d'abandon scolaire, particulièrement chez les filles et par la marginalisation des enfants et des communautés vulnérables touchés par des crises. Face à ces défis persistants, il est important d'améliorer l'apprentissage et le développement des compétences pour tous les enfants et les jeunes du continent, afin de stimuler le développement durable et la croissance économique en Afrique.
 
Le paysage de la transformation de l'éducation en Afrique présente à la fois des opportunités et des défis. Avec l'évolution rapide de l'économie mondiale et l'émergence de nouvelles compétences et aptitudes nécessaires pour le 21ᵉ siècle, il devient impératif de réévaluer et de réinventer les systèmes éducatifs sur l'ensemble du continent africain. Cette transformation doit s'appuyer sur une approche holistique qui prenne en compte les divers besoins des apprenants, exploite les avancées technologiques et encourage la collaboration entre les gouvernements, les établissements d'enseignement et les parties prenantes. Passer à un système éducatif plus réactif, plus résilient face aux crises, plus innovant et inclusif, capable de répondre aux besoins de tous les enfants, est essentiel pour autonomiser les enfants et les jeunes africains. Cela
 
 
permettra de leur fournir les connaissances, les compétences et l'état d'esprit nécessaires pour relever les défis urgents du continent et exploiter pleinement leur immense potentiel.
 
Conformément au thème de l'éducation de l'Union africaine pour l'année 2024, intitulé « Éduquer une Afrique adaptée au XXIᵉ siècle », une conférence continentale est prévue sous le thème :
«Construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, qualitatif, durable et pertinent pour l’Afrique ». Cette conférence réunira les principales parties prenantes du continent pour engager un dialogue et une action transformateurs. Elle visera à renforcer le plaidoyer en faveur des meilleures pratiques éducatives mises en œuvre dans le cadre de ce thème, en s'appuyant sur des dialogues politiques, des forums sur les leçons apprises, le développement de partenariats stratégiques et une campagne de sensibilisation sous le theme : « Éduquer une Afrique adaptée au XXIᵉ siècle ».
 

Objectifs :

 
Les principaux objectifs de la Conférence Continentale sont :
  1. Reconnaître et apprécier l'état actuel de la mise en œuvre et les progrès réalisés par les États membres de l'UA, quant aux engagements et aux décisions pris pour transformer l'éducation en Afrique au cours des dernières années, y compris, mais sans s'y limiter, le plan d'action du Sommet sur la transformation de l'éducation (TES) et la déclaration de l'événement parallèle TEiA, tout en reconnaissant les défis, le cas échéant.
  2. Présenter et plaider en faveur de la mise à l'échelle de modèles réussis et de solutions innovantes et durables pour parvenir à une éducation de qualité et équitable sur l'ensemble du continent, afin de répondre aux exigences du 21e siècle en Afrique et au- delà.
  3. Renforcer les partenariats et la collaboration en vue de favoriser le partage des connaissances entre les décideurs politiques, les chercheurs, les éducateurs et les acteurs de la société civile.
  4. Explorer et convenir de mécanismes de financement durables pour l'éducation en Afrique, par le biais d'un renforcement des ressources nationales et d'autres mécanismes innovants pour transformer les systèmes éducatifs et plaider pour la création d'un Fonds mondial pour l'éducation en Afrique.
  5. Ouvrir la voie à une vision à long terme de la transformation de l'éducation en Afrique en proposant à l'UA de déclarer la période 2025-2034 « Décennie africaine de l'accélération de l'éducation ».
 

Résulats attendus :

  1. Une actualisation complète de l'état de mise en œuvre par les États membres de l'UA des décisions et des engagements pris ces dernières années pour transformer l'éducation en Afrique et l'adoption d'un plan d'action, ainsi que des instruments de suivi, d'évaluation et d'établissement de rapports qui y sont associés, pour les dix prochaines années, afin d'éliminer les goulots d'étranglement et d'accélérer les actions dans les domaines clés où des progrès supplémentaires sont nécessaires.
  2. Un engagement en faveur du financement et de l'extension des modèles réussis et des solutions innovantes mises en œuvre dans les États membres de l'UA, afin d'accélérer le rythme de la transformation effective des systèmes d'éducation et de compétences.
  3. L'augmentation de l'adhésion et de la participation des partenaires de développement dans les clusters pertinents de la Commission de l'UA afin d'opérationnaliser et d'intégrer

 
efficacement les points d'action convenus et de favoriser la mise en œuvre effective de la Stratégie Continentale de l’Education pour l’Afrique (CESA) 2026-2035 de l'UA.
  1. Établissement d'un consensus sur les stratégies de financement durable de l'éducation en Afrique.
 

Participants :

Les États membres de l'UA, y compris les chefs d'État et de gouvernement, les ministres de l'éducation et les ministres des finances, la présidence de l'UA, les ministres de la jeunesse et du développement des compétences, l'éducation et le développement des femmes et des filles, les départements de l'éducation des communautés économiques régionales (CER), les décideurs et les parties prenantes du secteur de l'éducation, les chercheurs et les praticiens de l'éducation, les représentants d'organisations internationales et les partenaires de l'éducation, les dirigeants d'Afrique et d'ailleurs, les médias et les organisations de la société civile (OSC), les jeunes et les parties prenantes du secteur privé.
 
Contacts médias :
  1. Mme Hiba Mohamed | Chargée du Plaidoyer | Département de l'éducation, de la science, de la technologie et de l'innovation| Commission de l'Union africaine| Courriel : hibae@africa-union.org | Addis-Abeba, Éthiopie.
 
  1. M. Maqhawe Freedom Thwala | Chargé de communication digitale | Département de l'éducation, de la science, de la technologie et de l'innovation| Commission de l'Union africaine| E-mail : ThwalaM@africa-union.org | Addis Abeba, Ethiopie.
 
  1. M. Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Responsable de communication Senior | Direction de l'information et de la communication (ICD), Commission de l'Union africaine | E-mail : GamalK@africa-union.org
Direction de l'information et de la communication | Commission de l'Union africaine I E-mail : DIC@africa- union.org I Site web : http://www.au.int I Addis-Abeba | Éthiopie I Suivez-nous : Facebook | X/Twitter | Instagram | YouTube |
 







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Journalistes et politiques: des rôles complémentaires pour la démocratie !

Dans les systèmes démocratiques, la relation entre journalistes et responsables politiques repose sur une complémentarité fondamentale. Les premiers ont pour mission de recueillir, vérifier et diffuser l’information ; les seconds, d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques publiques. Cette interaction nourrit le débat citoyen et assure la transparence de l’action publique. Lorsqu’elle est absente ou déséquilibrée, la qualité de la vie démocratique s’en trouve affectée.


Le rôle du journaliste dans l’espace public

Le journaliste se définit comme un médiateur entre le pouvoir et les citoyens. Sa fonction ne se limite pas à rapporter des faits : il contextualise, questionne et parfois confronte les responsables politiques. Cette démarche contribue à garantir le droit fondamental du public à l’information, reconnu par de nombreux textes internationaux, notamment l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule le droit de « recevoir et de répandre des informations et des idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Dans la pratique, l’entretien journalistique avec un responsable public constitue l’un des outils les plus efficaces pour rendre compte des décisions politiques, mais aussi pour permettre aux citoyens de saisir les motivations et les objectifs de leurs dirigeants.

Une situation déséquilibrée en Mauritanie
En Mauritanie, plusieurs observateurs notent que le dialogue entre les politiques et la presse locale demeure limité. Beaucoup de responsables privilégient les canaux directs comme les communiqués sur les réseaux sociaux, ou encore les interviews accordées à des médias internationaux. Ce choix, bien qu’il renforce leur visibilité extérieure, a pour effet de marginaliser la presse nationale.

Les médias mauritaniens, qu’ils soient arabophones ou francophones, se trouvent ainsi souvent privés d’accès direct à la parole politique. Des enquêtes réalisées par des syndicats et associations de journalistes ont mis en évidence cette frustration : certains estiment que cette situation empêche la presse nationale de remplir pleinement son rôle d’information et d’analyse, ce qui fragilise son développement et son indépendance économique.

Les enjeux pour la presse nationale

La vitalité d’un secteur médiatique repose en partie sur l’accès aux acteurs publics. En limitant ce dialogue, les responsables politiques risquent d’affaiblir la presse mauritanienne, déjà confrontée à des défis importants : ressources limitées, concurrence des réseaux sociaux, et dépendance financière.

Accorder plus systématiquement des interviews à des médias locaux contribuerait à :

renforcer la crédibilité et la légitimité de la presse nationale ;

encourager la pluralité des points de vue et la diversité des débats ;

rapprocher la classe politique des citoyens, en rendant leurs choix plus intelligibles.

 

Préserver la complémentarité entre politique et journalisme

Le rôle de la presse n’est pas de s’opposer systématiquement au politique, mais d’interroger et d’éclairer. Pour les responsables publics, accepter de collaborer avec les journalistes nationaux ne doit pas être vu comme une contrainte, mais comme une exigence démocratique et institutionnelle.

La complémentarité est claire : le politique agit, le journaliste observe et restitue. Sans cette interaction, l’espace démocratique se réduit, et le citoyen risque de s’informer par des canaux moins fiables.
Tout ça pour dire : 
La démocratie repose sur une circulation équilibrée et transparente de l’information. En Mauritanie comme ailleurs, il est essentiel que les dirigeants reconnaissent l’importance de leur presse nationale et privilégient ses demandes d’accès. Loin d’être un simple relais, le journalisme est un acteur structurant de la vie publique. En refusant de dialoguer avec lui, les responsables politiques se privent d’un outil de communication essentiel et contribuent, involontairement, à fragiliser l’édifice démocratique.

Abdoulaziz DEME 
Rouen le 29 Août 2025

31/08/2025