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Voici les chiffres de la formation professionnelle à l’orée de l’année académique 2024/2025

Mercredi 2 Octobre 2024

La capacité d’accueil du système de formation professionnelle de la Mauritanie a atteint le chiffre de 19.260 places pour l’année académique 2024/2025, soit une augmentation de 40% par rapport à l’année 2023/2024, selon une communication présentée par le Ministre de la Formation Professionnelle, de l’Artisanat et des métiers, Mohamed Melainine ould Eyih, à l’occasion d’une réunion du gouvernement tenue le mardi 01 octobre 2024.


 Parmi ces places,  11065 sont réservées à la  formation diplomate  et 6300 en formation qualifiante.
Cette hausse de la capacité académique est conforme  à l’objectif décliné à travers  le programme du président Mohamed Cheikh El Ghazouani « mon ambition pour la patrie » visant « à offrir des opportunités de formation professionnelle à 115.000 jeunes, pendant les 5 années du second pendant » du président de la République.
Par ailleurs, cette communication «  a également abordé les besoins qui ont  été  identifiés et les perspectives à court terme, permettant de garantir des performances optimales et de meilleurs résultats »  
 







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Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025