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Sénégal : journée sans presse, un mot d’ordre largement suivi

Mardi 13 Août 2024

Ce mardi 13 août 2024, est une journée sans presse au Sénégal.


 Il s’agit d’un mouvement de  protestation contre  « l’étouffement des entreprises de presse par le fisc, à travers le blocage des comptes sur la base d’Avis à Tiers Détenteurs (ATD), émis auprès des banques ».
Sur un total de 42 quotidiens, seulement 5 ont été édités.
Des télévisions privées comme TFM, SEN TV,  ITV, 7 TV…reprennent les visuels et les slogans des éditeurs « trois (3) mains brandies, enserrant un crayon, couplé du slogan : journée sans presse » pour marquer la solidarité, l’union sacrée face à la menace.
En plus de  l’action musclée  de recouvrement des impôts, les conventions de partenariat liant les groupes de presse  avec les structures de l’Etat, ont été arrêtées et les autorités actuelles refusent de payer les montants dus.
Face à cette situation, Thierno Bocoum, ancien parlementaire, très critique vis-à-vis du nouveau régime de Dakar, dénonce « un monstre qui  se refugie derrière l’impôt » pour tuer la presse et instaurer une dictature à l’abri des regards du quatrième pouvoir.
Pour illustrer le caractère sélectif de la démarche d’un régime nourri à la culture des inspecteurs des impôts, assaisonnée de politique politicienne, Mr Bocoum livre un  tableau de la situation réelle, chiffres à l’appui « sur les 40 milliards de francs CFA de dettes fiscales des entreprises de presse, 33 milliards sont dus par la RTS, le Soleil et l’APS. Ces médias doivent à l’Etat plus de 75% de la dette fiscale. Et, pourtant ils bénéficient de tous les privilèges par comparaison aux médias privés.
Ils sont  financés par l’argent public  et ont un avantage sur les conventions de publicité ».
Sur la base de ce constat, il est important de trouver une solution négociée pour sauver, le secteur de la presse, si le Sénégal veut continuer à donner l’image d’une démocratie stable, avec un Etat  capable de résister à 2 tentatives violentes d’insurrection, qui auraient pu  déboucher sur un effondrement des institutions, entre 2021 et 2023, et organiser un scrutin présidentiel, dans une transparence totale, malgré les manœuvres du pouvoir sortant en faveur d’un report, dans le contexte géopolitique d’une région en proie au terrorisme et à une « épidémie » de putschs  militaires.
 






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Le calvaire des agents de greffes oubliés dans une distribution de terrains

18 membres du personnel des greffes des tribunaux de Mauritanie, omis dans le cadre d’une procédure d’octroi de terrains, dans la zone de Tevragh-Zeina, pour différentes raisons (départ à la retraite ou décès), malgré le principe des droits acquis, courent derrière la réparation de cette injustice depuis 2019, selon une source proche du dossier.

Cette opération est le résultat d’une décision du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), adoptée en décembre 2013 et matérialisée en juin 2019.
 Les secrétaires de greffes et parquets, greffiers et greffiers en chef, partis à la retraite, ou décédés,  entre décembre 2013 et juin 2019, n’ont pas bénéficié de ces attributions, prévues pour un total de  330 fonctionnaires, y compris les agents actifs en décembre 2013, en vertu du principe des droits acquis.
Ainsi « depuis plusieurs années, les 18 fonctionnaires lésés, ont adressé plusieurs correspondances  aux autorités compétentes (justice, finances, domaines), suivies de multiples relances,  pour rentrer dans leurs droits. Toutes les démarches sont restées infructueuses » rappelle un document du collectif des lésés.
La dernière lettre, sous le seau de la confidentialité, adressée au ministre de la justice,  n’a pas eu de réponse.
 

08/05/2025