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Protestation contre le Traitement Xénophobe et Raciste des Ressortissants Mauritaniens à l'Aéroport de Las Palmas de GC

Mardi 19 Mars 2024

L'aéroport de Las Palmas de Gran Canaria, un lieu de transit vital pour de nombreux voyageurs, est devenu le théâtre de pratiques discriminatoires et injustes envers les ressortissants mauritaniens. Ces citoyens, contributeurs significatifs à l'économie locale de Las Palmas, sont confrontés à des traitements xénophobes et racistes de la part des autorités aéroportuaires, en particulier de la police.


Protestation contre le Traitement Xénophobe et Raciste des Ressortissants Mauritaniens à l'Aéroport de Las Palmas de GC
L'aéroport de Las Palmas de Gran Canaria, un lieu de transit vital pour de nombreux voyageurs, est devenu le théâtre de pratiques discriminatoires et injustes envers les ressortissants mauritaniens. Ces citoyens, contributeurs significatifs à l'économie locale de Las Palmas, sont confrontés à des traitements xénophobes et racistes de la part des autorités aéroportuaires, en particulier de la police.

Il est crucial de souligner l'impact économique substantiel que la communauté mauritanienne apporte à Las Palmas. Leur participation au secteur du tourisme, leurs investissements immobiliers, leur recours aux services de santé, leur implication dans le commerce, la pêche et diverses autres activités économiques enrichissent indéniablement la région. Malgré ces contributions significatives, les ressortissants mauritaniens sont victimes d'un traitement injuste et discriminatoire dès leur arrivée à l'aéroport.

La police de l'aéroport, agissant avec zèle et sans discernement, applique des mesures draconiennes à l'encontre des Mauritaniens. Exigeant des conditions de voyage excessives et discriminatoires, ils refoulent un nombre alarmant de citoyens mauritaniens à chaque vol. Des exigences telles que la réservation d'un billet de retour, une confirmation de réservation d'hôtel et une somme exorbitante de plus de 1000€ en espèces sont imposées, souvent sans même tenir compte des cartes de crédit.

Nous appelons fermement le gouvernement mauritanien à prendre des mesures pour défendre les droits de ses citoyens à l'étranger. Il est impératif d'appliquer la réciprocité des mesures, garantissant ainsi que les ressortissants mauritaniens bénéficient du même traitement équitable et respectueux des droits lors de leurs voyages à Las Palmas et ailleurs.

Ensemble, nous devons condamner fermement toute forme de discrimination et de xénophobie. Laisser perdurer de telles pratiques injustes non seulement porte atteinte aux droits fondamentaux des individus, mais compromet également les relations internationales et l'intégrité des valeurs humanitaires que nous devons tous défendre.

Abidine Sidaty







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025