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Modification de la loi régissant les partis politiques

Vendredi 27 Décembre 2024

Le gouvernement a examiné et adopté, un projet de loi modifiant l’ordonnance de juillet 1991, régissant le cadre juridique des partis politiques, au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 25 décembre 2024, selon le communiqué publié à l’issue de celle-ci.


La nouvelle loi « va introduire plusieurs changements, visant à améliorer le paysage  politique et lui donner plus de vitalité ».tout en  répondant « à une revendication formulée  par  plusieurs partis » selon le ministre de l’intérieur, Mohamed Ahmed ould Mohamed Lemine.
La  loi modificative, qui sera prochainement  soumise au vote des députés « définit les modalités de constitution d’un parti politique. Le nombre de membres, dont la présence est exigée à l’Assemblée Générale constitutive, passe de 20 à 150 personnes, qui doivent être issues de toutes les wilayas du pays, dont une  moitié de  diplômées, avec 20% de femmes, et un chiffre initial de 5000 adhérents (des parrainages) pour compléter le dossier de demande de reconnaissance.
Chaque parti politique choisit librement l’agenda de tenue de ses congrès. Toutefois, la loi l’oblige désormais à procéder au renouvellement de ses instances d’au moins un tiers, à chaque congrès, dans un souci d’instauration d’une certaine démocratie interne ».
Par ailleurs, les nouvelles dispositions prévoient « la dissolution des partis, en cas de violation des principes fondamentaux de la constitution et  révisent à la hausse, le score électoral nécessaire à la conservation du récépissé de reconnaissance légale, qui passe désormais  de 1%  à 2%.
Le Ministère de l’intérieur dispose du pouvoir de suspension  d’un parti politique, pendant une période de 90 jours, pour des motifs liés à la sécurité nationale.
Un avertissement peut être adressé à la formation incriminée, pour lui sommer de modifier la situation à l’origine de la faute imputée dans un délai de 72 heures. En cas de refus, une nouvelle suspension de 6 mois est prononcée, suivie d’un rapport présenté par le ministre de l’intérieur, en conseil des ministres, pour la dissolution ».
              Vive controverse
Régissant à la perspective d’adoption de ce nouveau texte, en janvier 2025, les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), dénonce « une loi scélérate, à la place de l’ordonnance 91.024 du 25 juillet 1991, que les pouvoirs publics  refusent obstinément d’appliquer.
Pour mener à bien sa manœuvre, le gouvernement, par le ministre de l’intérieur, cherche à se fabriquer un alibi, en tentant d’associer les partis demandeurs de reconnaissance et les partis légaux, pour ainsi les embarquer, afin de donner un semblant de consensus à un projet, qui constitue en réalité, un net recul démocratique comparé à l’ordonnance précitée ».
Les FPC  rejettent « une manœuvre visant à faire barrage aux partis suffisamment représentatifs et ancrés dans l’opposition, exige l’application de l’ordonnance de juillet 1991, nettement plus progressiste et appellent à la solidarité de toutes les formations politiques,  Organisations de la Société Civile,  personnalités indépendantes et progressistes, pour se démarquer et  dénoncer un projet de loi liberticide ».
             
 

Amadou Seck Seck






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Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025