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Mauritanie /Sénégal : voici la teneur de l’accord de coopération judiciaire

Mardi 7 Mai 2024

L’assemblée nationale de Mauritanie a examiné et approuvé quatre (4) projets de lois relatifs à la coopération avec le Sénégal, dans le domaine de la justice civile, commerciale et pénale, lundi, au cours d’une séance plénière.


Le premier texte,  dans le domaine civile et commercial « revêt une importance particulière, compte tenu des avantages qu’il offre aux citoyens des 2 pays, puisqu’il permet de faciliter et légaliser l’accès aux tribunaux pour défendre leurs droits  dans le domaine civile et commercial » selon le ministre de la justice, Mohamed Mahmoud ould Cheikh Abdallahi Boya.
Les bénéficiaires des dispositions de cette loi « seront également exempts  du paiement de la caution obligatoire pour les étrangers, avec une possibilité d’accès égal aux juridictions, au renvoi et à la délivrance des actes judiciaires et non judiciaire, ainsi qu’au renvoi de l’exécution des commissions rogatoires.
Cet accord fixe aussi  les procédures en matière d’état civil, de certification et de droits civils, l’exécution des décisions et les compétences territoriales, compte des accords et traités signés ou ratifiés,  par les 2 parties.
La loi porte par ailleurs sur le règlement des différents connexes d’une durée fixée à 5 ans, automatiquement renouvelable, à moins que l’une des parties ne demande son annulation par les voies diplomatiques habituelles ».
Le projet de loi relatif à la coopération judiciaire en matière pénale, entre Nouakchott et Dakar, prévoit en son article 1 « l’engagement des 2 parties, à s’accorder réciproquement, une coopération mutuelle en matière de procédures pénale s, relevant de la compétence de leurs autorités, à chaque fois  qu’une des parties en formule la demande.
Cela est également valable pour les cas de refus ou de report de l’entraide réciproque, la forme et le contenu de l’entraide judiciaire, ainsi que les modalités et procédures d’option du certification sur le territoire de la partie bénéficiaire, ou dans l’état de la partie requérante, en tenant compte des accords internationaux relatifs au cas d’inéligibilité, d’immunités, de privilèges diplomatiques ».
Le texte prévoit également « une assistance entre les 2 pays, dans le domaine des inspections, des saisies, du gel, de la confiscation, du transfert des avoirs après délivrance d’une décision définitive, sur le territoire de la partie requérante et  l’échange d’informations concernant les condamnations, le règlement des différents connexes d’une durée de 5 ans, automatiquement renouvelable à moins que l’une des parties ne demande son annulation par voie diplomatique ».
Quant à l’accord d’extradition entre les 2 pays, il définit « le champ de coopération judiciaire en la matière, par rapport aux personnes recherchées contre lesquelles une mesure privative de liberté a été prononcée par les juridictions de l’un des 2 pays, dans le cadre de poursuites pénales et de condamnations définitives.
Chacune des parties se réserve le droit de refuser l’extradition de ses ressortissants, mais doit renvoyer l’affaire faisant l’objet de la demande d’extradition, devant les autorités compétentes pour un traitement devant une juridiction compétente, conformément à la législation nationale.
L’extradition peut également être  refusée, lorsqu’une décision définitive est rendue par la justice de l’état destinataire de la demande, ou lorsque l’infraction commise par la personne recherchée, à été soumise à un délai de prescription, selon la législation de l’une des 2 parties.
C’est aussi le cas lorsqu’il s’agit d’infractions  à caractère  politique, autres que ceux exclus par l’accord, ou encore dans les cas d’amnistie générale, d’une réduction générale de peine, d’une amnistie spéciale de la part de l’une des parties ».
Le texte fixe « des procédures simplifiées pour  l’extradition, la saisie et la remise de biens, l’extradition différée, l’extradition temporaire et l’évasion des personnes recherchées ».
La quatrième loi  concerne le rapatriement des personnes condamnées « pour purger la détention dans leur pays d’origine » en conformité avec les exigences des traités internationaux.
          Nouakchott Times avec l’AMI     
                
 







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Ouverture des candidatures pour l’obtention de la carte de presse

Voici une traduction non officielle du communiqué publié pour la circonstance par ladite Commission:

Conformément aux dispositions de la loi n° 2024/012 relative aux journalistes professionnels, promulguée le 15 février 2024, et aux dispositions du décret n° 2025/037, promulgué le 4 juin 2025, qui fixe les conditions d’octroi, de renouvellement, de suspension, de retrait et la durée de validité de la carte de presse ;
Et compte tenu des dispositions de la décision n° 001010, promulguée le 11 août 2025, portant nomination des membres du Comité des cartes de presse.
Suite aux délibérations du Comité des cartes de presse du 9 octobre 2025, celui-ci annonce l'ouverture des candidatures pour l'obtention d'une carte de presse par les journalistes, selon les critères suivants :
Premièrement : Conditions d'obtention d'une carte de presse
1- L'article 2 du décret n° 2025/037 du 4 juin 2025, qui fixe les conditions d'octroi, de renouvellement, de suspension, de retrait et de validation des cartes de presse, stipule qu'un journaliste professionnel éligible à l'obtention d'une carte de presse doit satisfaire à l'un des critères ou conditions suivants :
* Être titulaire d'un diplôme universitaire spécialisé en journalisme (baccalauréat + 3 ans ou plus) et justifier d'au moins deux ans d'expérience professionnelle dans un média public, privé ou associatif ;
* Être titulaire d'un diplôme universitaire (baccalauréat + 3 ans ou plus) dans un domaine autre que le journalisme et justifier d'au moins quatre (4) ans d'expérience dans la pratique du journalisme.
* Un minimum de huit (8) années d'expérience continue dans le domaine du journalisme, attestée par une pratique professionnelle régulière et une formation agréée.
* L'article 2 du décret n° 037/2025 du 4 juin 2025, qui fixe les conditions d'octroi, de renouvellement, de suspension, de retrait et de validation des cartes de presse, stipule que, pour être valable, la carte de presse doit être délivrée sous réserve de la production annuelle de douze (12) articles répondant aux normes professionnelles requises pour le travail journalistique et de la validation de trois (3) formations spécialisées.
2- Les membres du personnel de rédaction, tels que définis à l'article 3 de la loi sur le journalisme professionnel (illustrateurs, photographes, cadreurs de télévision et leurs assistants, et assistants de rédaction), qui remplissent les conditions prévues à l'article 2 du décret 2025/037, sont considérés comme journalistes professionnels et peuvent solliciter une carte de presse.
3- Les réalisateurs de télévision, les ingénieurs du son et de l'image, et les techniciens peuvent solliciter une carte de presse conformément aux dispositions de l'article 3 de la loi sur le journalisme professionnel.
4- Les journalistes visés à l'article 3 de la loi n° 2024/012 du 15 février 2024 relative aux journalistes professionnels peuvent bénéficier d'une carte de presse. Il s'agit notamment des catégories suivantes :
 Journaliste professionnel indépendant : tout journaliste sans contrat de travail qui fournit des services journalistiques à un ou plusieurs médias publics, privés ou associatifs, à condition que son revenu principal provienne de l'exercice du journalisme ;
 Journaliste professionnel stagiaire : ce statut requiert un baccalauréat, trois années d'expérience en journalisme et une période de formation de six mois maximum au sein d'un ou plusieurs médias.
 Le journaliste stagiaire reçoit une carte de presse lui conférant des droits moindres que ceux accordés à un journaliste professionnel, selon des modalités fixées par arrêté du ministre de la Communication ;
  Journaliste professionnel honoraire : ce statut est accordé à tout journaliste professionnel ayant pris sa retraite après vingt (20) années consécutives d'exercice du journalisme. Journaliste professionnel accrédité : Ce terme désigne tout journaliste ayant obtenu le statut de correspondant accrédité en Mauritanie pour un ou plusieurs médias, conformément à la réglementation en vigueur.
Deuxièmement : Demande de carte de presse
Les personnes souhaitant obtenir une carte de presse doivent déposer une demande auprès du Secrétariat de la Commission des cartes de presse. Le dossier de demande doit comprendre :
Une demande écrite adressée au Président de la Commission des cartes de presse ;
Quatre photographies conformes aux spécifications techniques requises ;
Un curriculum vitae à jour, certifié par la Haute Autorité de la presse et de la communication audiovisuelle ;
Une copie de la carte nationale d’identité ou, pour les étrangers résidant dans le pays, un certificat de séjour ;
Des copies certifiées conformes des documents mentionnés à l’article 2 du décret relatif à la carte de presse.
• Une attestation de travail signée par l’organe de presse employant le journaliste, précisant sa spécialisation et justifiant de l’expérience professionnelle requise par l’article 2 du décret n° 037/2025, certifiée par la Haute Autorité de la presse et de la communication audiovisuelle ;
• Des copies des deux derniers bulletins de salaire, certifiées par la Haute Autorité de la presse et de la communication audiovisuelle ;
• Une copie d’un contrat de travail en cours de validité, certifiée par la Haute Autorité de la presse et de la communication audiovisuelle ;
• Une copie d’un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois.
• Les journalistes travaillant pour des médias étrangers doivent également fournir une attestation de leur employeur s’ils sont accrédités, ou une attestation de collaboration s’ils sont collaborateurs.
Troisièmement : Modalités de dépôt
* Les demandes de carte de presse sont à déposer après l’ouverture de la période de dépôt. Les dossiers sont transmis en priorité au secrétariat du Comité des cartes de presse par l’organe de presse employant le journaliste. Pour qu'un média puisse soumettre les dossiers de ses employés, il doit satisfaire aux conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur.
* Les journalistes professionnels indépendants, stagiaires, honoraires ou accrédités peuvent déposer une demande.
Les personnes dont le nom figure à l'article 3 de la Loi sur les journalistes professionnels doivent déposer leur demande directement auprès du Secrétariat du Comité de la Carte de presse.
* Le Secrétariat de la Commission de la Carte de presse recevra les demandes pour la session en cours du 10 novembre au 31 décembre 2025 à son siège situé au Ministère de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, 312, rue Mohamed Said Hamodi, Nouakchott, Mauritanie.
Au nom de la Commission : Président / Sidi Mohamed Jeddou Khattri

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04/11/2025