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Mauritanie-Maroc: une task force pour accélérer les échanges commerciaux et les investissements communs

Jeudi 22 Février 2024

L’Académie diplomatique de Nouakchott a abrité le lancement du forum économique mauritano-marocain, en présence des présidents des organisations patronales et de 300 chefs d’entreprises des deux pays. Il s’agira d’identifier les projets de co-investissements, notamment dans les secteurs de l’agriculture, la pêche, l’agroalimentaire, l’énergie et les infrastructures. Le Maroc est le premier investisseur africain en Mauritanie.

Le 360 Afrique
Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)


L’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) organisent les 21 et 22 février 2024 à Nouakchott, la troisième édition du Forum économique Mauritanie-Maroc. Plusieurs ambassadeurs accrédités dans les deux pays, les présidents des deux organisations patronales et quelque 300 hommes d’affaires mauritaniens et marocains étaient présents.L’objectif de ce 3e forum est d’accélérer la cadence du partenariat entre les deux pays voisins. Cette volonté s’est concrétisée par la création d’une task force, par la CGEM et l’UNPM. Ce groupe de travail est chargé d’accompagner la réalisation des projets d’investissements et d’en assurer le suivi.Selon Hamid Chabar, ambassadeur du Maroc en Mauritanie, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 300 millions de dollars à fin 2022, soit une hausse de 58% comparativement à l’année d’avant.Les fruits et légumes ne représentent que 23% de ces échanges. Le Maroc est le premier investisseur africain en Mauritanie.Des chiffres qui attestent de la bonne santé des relations économiques entre les deux pays, en dépit d’énormes opportunités qui restent encore inexploitées à ce jour.Chakib Alj, président de la CGEM, estime que ce forum constitue une étape décisive après les deux premières éditions, qui ont servi à identifier les niches d’investissements. Le prochain forum aura lieu dans deux ans.Agriculture, élevage, pêche, agro-industrie, infrastructures, énergies vertes… sont, selon Chakib Alj, les secteurs qui recèlent le plus fort potentiel de développement et qui feront l’objet de rencontres BtoB.Allant dans le même sens, Abdelaziz Taariji, président du Forum d’affaires Maroc-Mauritanie dit étudier avec les partenaires mauritaniens la perspective de développer la coopération dans le domaine de l’agriculture.Une fois les opportunités de coopération identifiées, les hommes d’affaires mauritaniens et marocains devront passer à l’étape suivante, celle de la réalisation des projets.
Le 360 Afrique
Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 22/02/2024 à 10h55

 
 
 







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025