Menu

Mauritanie/FMI : achèvement des 2é revues FEC et MEDC et de la revue FRD

Mardi 12 Mars 2024

Les services du Fonds Monétaire International (FMI) achèvent en Mauritanie, une mission relative aux deuxièmes revues au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC), du Mécanisme Elargi de Crédit(MEDC) et la première revue au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD), dirigée par Félix Fischer, qui s’est déroulée du 26 février au 08 mars 2024, annonce un communiqué de l’institution, rendue public lundi


Mauritanie/FMI : achèvement des 2é revues FEC et MEDC et de la revue FRD
Les conclusions de ces revues sont d’une grande importance, car « leur approbation par le Conseil d’Administration du FMI, conduirait au décaissement d’environ 21,3  millions  de DTS (28,4 millions de dollars), dont 6,44 millions de DTS (environ 8,58 millions de dollars dans le cadre du FEC et du MEDC et d’un décaissement de 14,86 millions de DTS (environ 19,79 millions de dollars) dans le cadre du FRD ».
Abordant la situation et les perspectives de l’économie, le communiqué de la mission annonce « qu’en 2024, la croissance atteindrait 4,3%contre 3,4% en 2023, tirée par les performances du secteur non extractif.
L’inflation a fortement ralenti en se situant à 2,6% en février 2024, contre 9% en février 2023, en raison de la baisse des prix des produits des matières premières et du resserrement de la politique monétaire.
En fin 2023, le solde primaire non extractif, dons compris, a atteint -5,3% du PIB (contre -7,26% en 2022). Sur la base des données préliminaires, le déficit du compte courant devrait se réduire à 9,8% du PIB en 2023(contre 16,7% en 2022).
Les réserves internationales se sont stabilisées  à un niveau adéquat de 2 milliards de dollars en 2023 ».
Toutefois « les perceptives économiques demeurent incertaines. Une escalade des tensions géopolitiques pourrait affecter la Mauritanie, en provoquant de nouveaux chocs des termes de l’échange.
En outre, des catastrophes climatiques pourraient détériorer les infrastructures, les terres arables, la production agricole et créer une insécurité alimentaire relativement élevée.
Des retards dans le démarrage de l’exploitation du projet gazier Grand Tortue/AHMEYIM (GTA), ainsi que la fluctuation défavorable des prix sur les marchés des matières premières, pourraient réduire les recettes budgétaires, accroitre les besoins de financement extérieur et aggraver le profil de la dette à moyen terme.
Cependant, la mise en œuvre de GTA et d’autres futurs grands projets miniers amélioreraient la croissance économique

Amadou Seck Seck





AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Ballon d'Or 2023 : Jude Bellingham remporte le Trophée Kopa

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025