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La coalition « Espoir Mauritanie » dénonce la répression contre les étudiants

Jeudi 29 Février 2024

La Coalition « Espoir Mauritanie » dénonce la répression contre les étudiants de l’université de Nouakchott, exercée depuis plusieurs par les forces de police, avec un bilan de plusieurs blessés, dans une déclaration rendue publique jeudi


Le document « condamne fermement des violences policières à l’encontre d’étudiants, qui posent des revendications légitimes, liées à leurs conditions d’études et de vie (révision des critères injustes d’attribution des bourses, maintien de l’aide sociale, problèmes de transport…) dans un état, dit de droit ».
La déclaration appelle les autorités, à mettre fin aux violences, respecter le droit à manifester des citoyens et à  satisfaire  les revendications légitimes des étudiants.
 
 


                                                                                             La déclaration
Depuis quelques jours,  la police poursuit la répression de manifestations pacifiques d'étudiants à l'université de Nouakchott. Cette répression a  provoqué des blessures estimées graves de certains manifestants. Un tel traitement  dans un état dit de droit et dans un temple du savoir est inadmissible.
La Coalition Espoir Mauritanie condamne fermement cette violence policière contre des étudiants qui posent des revendications légitimes liées à leurs conditions d'études et d'existence (révision des critères injustes d'attribution des bourses, maintien de l'aide sociale, problèmes de transport etc.)
Elle exprime ses vives préoccupations de l'état de santé des étudiants blessés et demande aux autorités de faire cesser les violences policières et de respecter le droit des citoyens à manifester.
Enfin la Coalition appelle à la satisfaction des revendications légitimes posées par les étudiants.

Nouakchott,  le 28 février 2024
La Coalition Espoir Mauritanie.
 

Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025